La députée rappelle que cette recette libérale a été maintes fois déboulonnée. En 2011, un ménage avec un revenu net de 14 000$ a consacré 8,7% de son revenu au paiement des taxes à la consommation. À l’inverse, un ménage avec un revenu net de 110 000$ y a consacré 4,8%. « On voit bien avec ces chiffres que la hausse des taxes à la consommation pénalise la classe moyenne et les ménages à faible revenu, qui constituent la majorité des contribuables québécois. Le ministre des Finances affirme que ses mesures stimuleront l’épargne et l’économie En pleine récession, on a déjà vu des idées plus novatrices. N’importe quel économiste sérieux sait que le pouvoir d’achat des contribuables diminuera. M. Leitão devrait être rebaptisé ministre de l’Appauvrissement et de l’Endettement », soupire Mme David.
« Baisser les impôts d’un côté et augmenter les taxes à la consommation de l’autre ne fera pas mal aux porte-feuilles des amis du pouvoir, mais à ceux de la majorité des Québécois.es. Les gens ordinaires vont continuer de s’endetter et s’appauvrir pour permettre à une minorité de continuer à s’enrichir. Pour ne pas tomber dans cet écueil, Québec solidaire, ainsi que des centaines d’organisations réclament le rétablissement d’un équilibre fiscal entre les entreprises privées et les particuliers et l’augmentation du nombre de paliers d’imposition pour les particuliers, qui instaurerait un système d’imposition du revenu plus progressif », continue Mme David.