Selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) pour le mois de février, le prix médian des maisons unifamiliales a bondi de 100 000 $ en un an dans le Grand Montréal, une hausse de plus de 21%. Pour le député de Laurier-Dorion, cette hausse inquiétante a des impacts non seulement sur les familles qui aspirent à devenir propriétaires, mais aussi sur les locataires, qui paient le gros prix de la spéculation en subissant des hausses de loyer abusives ou des évictions injustifiées.
« L’explosion des prix des immeubles affecte les familles de classe moyenne qui aspirent à devenir propriétaires, mais elle fait aussi mal aux locataires. Quand les propriétaires achètent des immeubles à des prix indécents et qu’ils ne peuvent pas assumer le prix spéculatif, ils essaient parfois de refiler la facture à leurs locataires ou de les expulser pour augmenter le loyer. Il faut casser cette spirale infernale. La ministre Andrée Laforest ne peut plus ignorer que le marché immobilier est complètement détraqué », s’inquiète M. Fontecilla.
Il y a deux semaines, le député de Laurier-Dorion a envoyé une lettre à la Commission de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale afin que celle-ci se penche sur le phénomène de la hausse des prix de l’immobilier. Or, cette demande est restée sans suite. M. Fontecilla appelle maintenant la ministre Laforest à prendre le taureau par les cornes et à convoquer une commission parlementaire afin de dresser un portrait exhaustif de la situation du marché immobilier et de trouver des solutions concrètes pour freiner la spéculation.
« Si on ne met pas sur la table des solutions concrètes pour lutter contre la hausse des prix de l’immobilier, les évictions de locataires vont se poursuivre de plus belle et les familles de classe moyenne n’auront tout simplement plus les moyens de devenir propriétaires. L’heure est venue de placer les intérêts collectifs au-dessus des intérêts partisans et d’avoir une conversation nationale sur l’avenir de notre marché immobilier. Il en va de la santé financière des familles québécoises », conclut Andrés Fontecilla.
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