À une époque où il était criminel de faire des avortements, il n’a pas craint de maintenir des services d’avortement pour les femmes et d’être emprisonné. Comme médecin, il a toujours fait face à la réalité. « Il était prochoix, parce qu’il refusait de voir des femmes mourir après avoir subi des avortements dans des conditions déplorables. Il était prochoix aussi parce qu’il a toujours cru qu’il revenait aux femmes de disposer de leur corps. La bataille, il l’a menée avec nous, jusqu’au bout », d’affirmer Denise Boucher. Rappelons qu’en 1988, la Cour suprême du Canada a rendu une décision historique en acquittant Henry Morgentaler, un médecin alors accusé de pratiquer des avortements illégaux.
Malheureusement, encore aujourd’hui, au moment de son décès, nous ne pouvons prendre ce droit pour acquis, notamment avec le gouvernement conservateur qui par toutes sortes de chemin tentent de nous faire reculer sur cette question.