Un avis de grève sera bientôt expédié au ministre du Travail et à la direction de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) pour cinq journées de débrayage à compter du vendredi 20 juin. Ce débrayage touchera les établissements suivants en négociation :
– Les parcs nationaux ;
– Le Manoir Montmorency ;
– Le Parc de la Chute-Montmorency ;
– Les campings ;
– Les centres touristiques ;
– Le Gite du Mont-Albert ;
– L’Auberge de montagne des Chic-Chocs ;
– L’Aquarium du Québec.
« La première grève de 3 jours qui a perturbé les activités de pêche et contraint la Sépaq à fermer ses établissements n’a pas permis d’obtenir des résultats satisfaisants à la table de négociation. Le gouvernement Legault doit délivrer à la Sépaq les mandats nécessaires pour permettre à la négociation d’avancer et éviter une escalade de moyens de pression qui pourraient gâcher les vacances des Québécoises et Québécois en pleine nature. Soit des progrès importants sont rapidement faits à la table de négociation, soit l’été sera brûlant dans toutes les régions du Québec. Après la fête nationale du Québec, les semaines de la construction sont aussi marquées en rouge dans notre agenda », affirme Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons que les travailleuses et les travailleurs se sont prononcés à 88,8 % pour exercer des moyens de pression lourds pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève générale illimitée au moment opportun.
La convention collective pour quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023.
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