« Les attaques de Donald Trump contre les secteurs canadiens de l’automobile, de l’acier, de l’aluminium et de la foresterie frappent les travailleuses et travailleurs en temps réel, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Le retrait des contre-tarifs n’est pas une branche d’olivier, mais une invitation ouverte à davantage d’agressivité de la part des États-Unis. C’est un mauvais signal envoyé au pire moment possible. »
Depuis le début de cette guerre commerciale, Unifor est clair : le Canada doit faire usage de son levier pour défendre les emplois canadiens, et non y renoncer sans contrepartie dans la négociation.
Le syndicat a systématiquement réclamé une riposte vigoureuse face aux tarifs punitifs imposés par les États-Unis et soutient la position du premier ministre Ford, reprise par la majorité des Canadiennes et Canadiens, selon laquelle la seule réponse à l’agression de Trump est une riposte énergique.
« Le Canada ne doit pas renoncer à ses contre-tarifs à moins que les États-Unis ne suppriment tous leurs tarifs injustes, a déclaré Mme Payne. Céder en faisant des concessions, c’est trahir les travailleuses et travailleurs qui paient et continueront de payer le prix. »
Unifor représente des milliers de travailleuses et travailleurs directement impactés par l’agression commerciale des États-Unis, des usines automobiles et sidérurgiques aux fonderies d’aluminium, en passant par les exploitations forestières. Le syndicat met en garde contre le risque que la suppression des contre-tarifs encourage les États-Unis à lancer de nouvelles attaques contre les secteurs d’activité et les emplois canadiens.
« Le levier commercial n’est pas seulement un moyen de négociation, c’est aussi un bouclier, a déclaré Mme Payne. Si le Canada abandonne ce bouclier sans obtenir de gains réels, nos travailleuses et travailleurs et nos communautés seront sans protection. C’est inacceptable. »
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