Après plusieurs rencontres de négociation, les travailleuses et travailleurs ont jugé qu’il devenait nécessaire de se doter d’un mandat de grève de dix jours pour inviter l’employeur à améliorer les conditions de travail. Le personnel de Transplant Québec œuvre à la coordination du processus de don d’organes au Québec. Les 36 employé-es de Transplant Québec sont sans convention collective depuis plusieurs mois et sont confrontés à un blocage à la table de négociation. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec - CSN souhaite que cette négociation soit une occasion de mieux répondre aux préoccupations du personnel, notamment pour s’assurer que les travailleuses aient accès aux mêmes droits au niveau des congés de maternité que le personnel du secteur public. De son côté, l’employeur veut augmenter la flexibilité en forçant une augmentation des déplacements qui nuisent à la stabilité et à la conciliation travail-famille.
« Les travailleuses et travailleurs de Transplant Québec œuvrent sans relâche pour améliorer le processus du don d’organe au Québec. Mais pour y arriver, il faut améliorer les conditions de travail. Le personnel est déterminé à y arriver et c’est pourquoi nous avons en main un mandat de grève fort que nous devrons utiliser si la négociation ne débloque pas rapidement », lance Josée Maurice, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec — CSN.
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