En grève depuis 6 mois, les 250 membres des United Steelworkers de l’Idaho revendiquent simplement un contrat de travail équitable, sans recul et des mesures simples pour assurer leur santé et sécurité sous terre. « Nous sommes heureux de vous accueillir et de vous soutenir dans votre lutte. Lorsqu’on est en conflit, c’est la solidarité qui fait toute la différence. Vous vous battez, entre autres, pour assurer la sécurité des mineurs sous terre. C’est un enjeu qui nous touche beaucoup, dans une région minière comme l’Abitibi, qui connaît son lot de drames sous terre. Votre combat est aussi notre combat. Comme vous dites en anglais : One day longer, one day stronger », explique le coordonnateur des Métallos pour la région Nord/Nord-Ouest, Donald Noël.
Parmi les enjeux des négociations, les travailleurs réclament de pouvoir choisir eux-mêmes leurs partenaires sous terre, comme ils l’ont toujours fait. L’employeur voudrait pouvoir déterminer lui‑même les équipes. « C’est un enjeu important de santé et sécurité. Quand on est sous terre, dans une mine qui subit des secousses sismiques, c’est important de pouvoir compter sur quelqu’un qu’on connaît bien, en qui on a confiance, l’entreprise n’a pas à venir se mêler de ça ! », explique Rick Norman, de la section locale 5114 des Métallos. Les grévistes résistent aussi aux nombreuses demandes de concession de l’employeur. Soulignons que la compagnie est accusée de négociation de mauvaise foi [unfair labor practice] aux États-Unis.
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