« Venez nous rendre visite, M. le ministre, vous constaterez rapidement que le personnel de soutien est épuisé et que les conditions de travail sont insoutenables. Passez seulement 30 minutes dans un service de garde en milieu scolaire, vous réaliserez alors que vous portez des lunettes roses et que vos bulles sont irréalistes », lance Marie-Claude Éthier, présidente du Conseil national du soutien scolaire (CNSS) du SEPB-Québec.
Depuis le début des activités scolaires, en pleine 2e vague de la COVID-19, la situation est plus que jamais critique. Surcharge de travail, manque de personnel, fatigue physique et psychologique généralisée sont le lot quotidien de ces travailleuses et travailleurs du monde scolaire.
Le soutien scolaire est oublié
Dans sa gestion de la crise de la COVID-19, le gouvernement Legault semble avoir oublié qu’il n’y a pas que le personnel de la santé qui est sur la ligne de front et qui est à risque de contracter le virus.
« Nous avons un immense respect pour nos collègues de la santé et pour les professeurs dont le travail, en cette période difficile, est reconnu. Mais force est d’admettre que ce gouvernement oublie que nous représentons plus de 40 corps de métier dans le milieu scolaire. Des employé-es qui sont quotidiennement en contact avec les élèves ainsi qu’avec le virus et qui tiennent le système à bout de bras, et ceci sans avoir reçu de prime Covid, même lors de la mise en place des services de garde d’urgence. Il est temps que M. Roberge et M. Legault sachent que nous existons et que notre rôle est primordial dans le processus d’apprentissage des élèves. Il est aussi impératif que cette reconnaissance se voie enfin aux tables de négociation », conclut Mme Éthier.
(N. B. : la manifestation se déroule dans le respect des règles sanitaires en vigueur incluant la distanciation physique et le port du masque)
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