« Il n’y a pas que dans Sainte-Marie-Saint-Jacques que la richesse côtoie la misère, le phénomène de l’itinérance dépasse aujourd’hui les frontières de Montréal et s’étend aux banlieues et même aux régions plus éloignées ! Il est urgent que les gouvernements se dotent d’un plan commun efficace et financé adéquatement, de concert avec les organismes en itinérance qui connaissent le terrain », tonne Mme Massé qui a fait de la lutte à l’itinérance une priorité personnelle.
Pour la députée, éponger les dégâts ne fait qu’un temps et ça demande des efforts surhumains. « Ce que le RAPSIM demande est légitime et raisonnable : un financement accru et récurrent à la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) pour financer non seulement des services directs aux personnes itinérantes, mais aussi à celles à de le devenir », précise-t-elle, rappelant que lutter contre l’itinérance, c’est aussi lutter contre l’exclusion.
La SPLI a permis des avancées : plus de 900 logements sociaux construits en 12 ans, des organismes en itinérance ont pu améliorer leurs installations (refuges, hébergements, centres de jour) et développer leurs moyens d’intervention. « À l’heure actuelle, tout cela est menacé ! Qu’attend le gouvernement pour la bonifier ? », demande Mme Massée.