L’écart énorme entre les objectifs de l’Organisme international de la francophonie et les actions du gouvernement du Québec depuis le début de la GGI 2012 est frappant.
Avons-nous vu M. Charest et ses comparses respecter la démocratie étudiante, tenter de régler le conflit, de dialoguer, de promouvoir l’éducation ? Non !
Le gouvernement a-t-il tenté d’accroître la capacité d’action des jeunes, de soutenir leurs initiatives, de renforcer leurs capacités d’organisation et d’expression ? Non il a au contraire tenté de briser le mouvement étudiant par tous les moyens possibles !
Il est temps de rappeler le gouvernement de M. Charest à l’ordre et dévoiler au grand jour ses vrais objectifs !
Mercredi 4 juillet
Centre des Congrès de Québec, 900, boul. René-Lévesque Est
À compter de midi jusqu’à 15 hres
Pour lire le Manifeste de l’action : https://dl.dropbox.com/u/14246127/CLASSE/Manifeste%20-%20OIF.pdf
Le gouvernement du Québec et les objectifs généraux de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) : une dichotomie inquiétante
L’instauration et le développement de la démocratie :
Non-respect des votes de grève tenus démocratiquement dans des
assemblées générales étudiantes.
La prévention, la gestion et le règlement des conflits et le soutient à l’État de droit et aux droits de l’Homme :
Refus d’analyser adéquatement les solutions proposées par les étudiant-e-s du Québec, puis adoption du projet de Ioi 78.
L’intensification du dialogue des cultures et des civilisations :
Aucune négociation avant 9 semaines de grève.
Le renforcement de leur solidarité par des actions de coopération
multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies :
Instrumentalisation du droit et des médias de masse.
Profilage politique et judiciarisation des militant-e-s et des jeunes.
Usage abusif des forces de l’ordre.
La promotion de l’éducation et de la formation :
Hausse des droits de scolarité.
Le gouvernement du Québec et les objectifs de l’OIF sur l’engagement des jeunes : une contradiction flagrante.
Accroître la capacité d’action des jeunes :
Criminaliser les moyens d’action des associations étudiantes telles que les piquetages et les manifestations spontanées (loi 78).
Profiter de leur dynamisme :
Entretenir le cynisme des jeunes en tentant de salir leur crédibilité sur la place publique, de briser un mouvement social et en les traitant de citoyenne-s de seconde zone.
Soutenir les initiatives des jeunes francophones :
Brimer les initiatives de mobilisation citoyenne des jeunes québécoi-se-s.
Renforcer les capacités d’organisation et d’expression de groupes
représentants de jeunes :
Adopter des lois-matraques dans l’optique de minimiser les capacités d’organisation et d’expression de groupes étudiants.
Source : http://www.francophonie.org/