1. Forum social mondial (juillet et août)
D’abord, nous avons inscrit trois ateliers au FSM. Les voici :
1. Pour une réelle "transition juste" : résister aux initiatives des tenants du capitalisme vert ANNULÉ
Conférence de Daniel Tanuro, auteur de « L’impossible capitalisme vert » publié chez la Découverte en 2012.
Daniel Tanuro est ingénieur agronome et environnementaliste. Il a fondé l’ONG belge « Climat et justice sociale ».
2. Lutte contre le réchauffement climatique, débats et réalignements dans les partis politiques en Amérique du Nord
Panel et discussion
L’atelier cherchera à cerner l’impact des questions environnementales sur les débats et les réalignements dans les partis politiques préoccupées par les luttes environnementales :
3. Construire un front des indépendantistes contre Énergie Est ANNULÉ
Atelier - Échanges
Le droit à l’autodétermination nationale peut devenir un levier important dans la lutte contre la construction de l’oléoduc Énergie Est de TransCanada. Cette entreprise prétend encore que le peuple québécois n’aura pas droit au dernier mot sur le passage de cet oléoduc sur son territoire.
Notre première tâche va consister à promouvoir ces trois activités et à les préparer. La promotion va se faire via divers outils dont notre page Facebook, des courriels et autres. Daniel Tanuro va également participer à un panel organisé par les Nouveaux cahier du socialisme (NCS) et nous ferons la promotion de cette activité et de quelques autres dont les thèmes nous interpellent particulièrement.
Pour toute question à ce sujet, écrivez à reseauecosocialiste@gmail.com
2. Débat sur les perspectives stratégiques pour Québec solidaire (septembre-octobre)
Le Conseil national de QS cet automne (quelque part en novembre), va porter notamment sur toute la question des alliances avec d’autres partis et forces politiques souverainistes ou indépendantistes. Ce sera le grand débat stratégique en prévision de l’élection générale de 2018.
Nous souhaitons que le Réseau développe une orientation positive et largement consensuelle parmi nous et intervienne collectivement dans ce débat. Pour ce faire, nous allons tenir une assemblée générale spéciale du Réseau au début octobre et préparer la prise de décision en AG par un débat écrit, probablement en utilisant un outil Facebook.
Nous déplorons le fait que le Réseau ne soit pas arrivé à dégager une position commune dans le récent débat sur l’assemblée constituante, un débat qui s’est assez mal déroulé au congrès. L’absence de leadership de la part du CCN et les multiples niveaux de débats (tactique, stratégique, programmatique) dans les arguments évoqués de part et d’autre ont contribué à une discussion confuse.
La position développée par le Réseau en vue du CN devra être plus qu’un simple rejet des accords tactiques avec le PQ et de toute perspective de coalition gouvernementale avec ce parti. Il faudra aussi proposer une stratégie alternative pour faire débloquer la situation politique et permettre à QS de progresser tant sur le plan de l’influence idéologique et de l’enracinement social que des résultats électoraux.
3. Notre travail dans QS et dans les mouvements (en continu)
Plusieurs parmi nous sont impliqués dans le mouvement syndical, la lutte pour le salaire minimum à 15$ et le développement du réseau militant syndical dans QS. D’autres participent aux luttes écologiques, notamment contre l’oléoduc Énergie Est, et un début de réseau militant écologiste a été constitué lors du dernier congrès de QS. Ce travail doit continuer à se développer, notamment à la faveur de l’amendement aux statuts reconnaissant ces réseaux militants comme une structure utile et légitime dans le parti.
Nous visons toujours, comme l’avait conclu l’assemblée générale annuelle de 2015, à apporter des perspectives anticapitalistes, féministes, anticoloniales et de classe dans le mouvement écologiste. Nous cherchons aussi à influencer le mouvement syndical dans un sens plus combatif et plus politique, en solidarité avec les luttes des non-syndiqué-e-s, et en convergence avec le mouvement écologiste pour des emplois verts.
Aussi, bien entendu, plusieurs membres du Réseau participent à divers degrés aux instances locales et régionales de QS, à la Commission politique, au CCN, etc. Favoriser le développement d’une vision commune des défis et des possibilités pour QS demeure un enjeu central pour le réseau. Plus encore, il est primordial que nous donnions des exemples concrets, au niveau local ou régional, de comment le parti peut se construire par son enracinement dans les luttes sociales et renforcer ces luttes en retour.
4. Clarification du rôle et des perspectives du Réseau (hiver 2017)
Après la clarification stratégique souhaitée lors du CN de l’automne et l’expérience concrète du travail sur la campagne du 15$, il devrait être possible de reprendre la discussion sur notre évaluation de la trajectoire de Québec solidaire, avec toutes ses tensions et contradictions, et de réévaluer le rôle du Réseau et les tâches politiques et organisationnelles qui lui reviennent.
Depuis le début, en 2013, nous avons conçu le Réseau écosocialiste à la fois comme le regroupement de tendances plus radicales au sein de Québec solidaire ET comme une organisation distincte, avec sa propre base de membres, ses propres revenus, un profil politique public distinct, etc. Après presque quatre ans d’efforts, d’essais et d’erreurs, de bons coups et de difficultés, il sera temps de remettre sur la planche à dessin notre conception du Réseau.
Devrions-nous limiter le Réseau à un lieu de coordination et d’élaboration politique pour la gauche radicale dans QS ? Une organisation distincte du parti est-elle vraiment nécessaire dans le contexte actuel ? Ces questions seront mises à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale annuelle, quelque part en mars ou avril 2017.
