Édition du 3 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Pour contrer l'austérité, votez pour Marie-Eve Rancourt

Les gens en ont assez de l’austérité. Le gouvernement appauvrit la classe moyenne et les familles les plus vulnérables de la société. Il y a d’autres moyens de renflouer les coffres de l’État que toujours plus de coupes.

Le 9 novembre, les citoyens et citoyennes de Saint-Henri-Saint-Anne peuvent envoyer un message clair au gouvernement en votant pour Marie-Eve Rancourt. Québec solidaire est le seul parti qui lutte contre l’austérité ! Trouvez votre bureau de vote :http://monvote.qc.ca/partielles/fr/


17 octobre 2015 — Non classé
Discours prononcé par Marie-Eve Rancourt lors du lancement de sa campagne électorale

M-E

Il faut mettre un terme aux politiques d’austérité, et ça presse !

Dans Saint-Henri-Sainte-Anne, et partout au Québec, les politiques d’austérité du gouvernement libéral sont en train de détruire le filet social québécois et les mécanismes de répartition de la richesse : saccage dans le réseau des centres de la petite enfance (CPE), privatisation accrue des services de garde, introduction de tarifs en santé, sous-financement de l’école publique, hausse de tarifs de toutes sortes et de taxes, etc.

Le résultat de ces mesures, c’est un appauvrissement de la classe moyenne et des moins nantis ainsi qu’une hausse des inégalités : inégalités sociales, inégalités économiques, inégalités entre les hommes et les femmes.

Dominique Anglade, la candidate du Parti libéral, en plus de devoir justifier son changement d’allégeance politique (elle était à la Coalition avenir Québec il y a encore quelques semaines…), devra répondre du bilan du PLQ. Un bilan qui est catastrophique pour la majorité de la population, à l’exception de l’élite économique dont elle est elle-même issue.

Au cours de cette campagne, le Parti Québécois tentera de se positionner comme l’alternative aux libéraux de Philippe Couillard. Or, le message que nous allons marteler, tout au long de cette campagne, c’est qu’il n’y a qu’un seul parti qui travaille pour le peuple et un seul parti anti-austérité : Québec solidaire.

Que ce soit le PLQ de Philippe Couillard, Coiteux et Leitao, la CAQ de François Legault ou le Parti Québécois de Pierre Karl Péladeau, on constate qu’il n’y a qu’un seul parti qui n’est pas dirigé par une poignée de multimillionnaires, de banquiers et d’hommes d’affaires ;

Il n’y a qu’un seul parti qui s’oppose à l’austérité ;

Il n’y a qu’un seul parti qui a un plan chiffré et des mesures concrètes pour renflouer les coffres de l’État et garantir des services publics de qualité accessibles à tous et à toutes : Québec solidaire.

Autant le PLQ que le PQ ont misé sur des politiques d’austérité une fois au pouvoir. Les deux avaient le même objectif : le retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016 sans revoir de façon significative les revenus de l’État.

Le PQ avait promis de revoir les abris fiscaux, il ne l’a pas fait ;
Il avait promis de revoir le financement des écoles privées, il ne l’a pas fait ;
Il avait promis d’abolir la taxe santé, il ne l’a pas fait ;
Il avait promis de ne pas hausser les tarifs d’électricité, il a dégelé les tarifs du bloc patrimonial et l’a augmenté ;
Il avait promis d’augmenter le financement des groupes communautaires. Or, dans le budget qui a suivi l’annonce, aucune somme ne leur a été consacrée. Les groupes n’ont donc jamais vu la couleur de cet argent ;
Il avait promis d’augmenter les services de spécialistes pour les élèves en difficulté, aucune somme n’y a été consacrée ;
Le PQ a préféré couper dans l’aide sociale.

Dans Saint-Henri-Saint-Anne, où près du tiers de la population vit avec un faible revenu, les conséquences des politiques mises de l’avant ces dernières années sont réelles :

En éducation : Coupes dans l’aide alimentaire, dans le transport scolaire et dans des postes de conseillers pédagogiques ;
Dans le milieu communautaire : deux centres d’éducation populaire (le CEDA et le Carrefour d’Education Populaire), qui font un travail remarquable auprès d’une population souvent oubliée de nos gouvernements, sont menacés d’une fermeture imminente ;
Logement : la spéculation immobilière et les loyers sont à la hausse : un locataire sur 10 consacre plus de 80% de ses revenus à son loyer.

Au cours de cette campagne électorale, nous allons miser sur des mesures qui permettront aux gens de se sortir de la pauvreté :

Un salaire minimum à 15$/h et un revenu minimum garanti qui permet de sortir de la pauvreté.

Nous allons parler de mesures pour garantir des loyers abordables :

La mise sur pied d’un registre national des baux et la construction de 3000 logements sociaux dans le sud-ouest.

Nous allons parler d’investissement massif en éducation, nous allons parler de santé et nous allons parler des mesures que nous voulons mettre de l’avant pour financer nos services publics :

La mise sur pied de Pharma-Québec, l’ajout de paliers d’imposition ou l’abolition d’abris fiscaux qui ne profitent qu’aux plus nantis.

Cette campagne se déroule en même temps que la lutte des employé.e.s du secteur public ; elle se déroule alors que les parents sont plus mobilisés que jamais pour défendre l’école publique.

C’est le moment d’aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens qui en ont assez des mensonges et des politiques actuelles.

C’est le moment de faire connaître QS, de faire connaître nos idées et de gagner, chaque jour, du terrain.

Nous avons besoin de chacun et chacune d’entre vous afin de rejoindre les gens, les écouter, leur parler et les convaincre qu’il n’y a qu’un seul parti qui travaille pour eux : Québec solidaire.

Discours prononcé le 15 octobre 2015.

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