« Dans certains quartiers de Montréal, mais aussi partout au Québec, les blocs barricadés et les personnes en situation d’itinérance sont littéralement côte-à-côte. Quand François Legault parle du manque de logements, il en parle comme d’une fatalité, mais j’ai envie de lui dire d’ouvrir les yeux. Ils sont là les logements qui manquent : ce sont les blocs barricadés laissés volontairement vacants, le tout sans conséquence, depuis que la CAQ est au pouvoir », a dénoncé M. Cliche-Rivard.
Serrer la vis aux spéculateurs
« En plus des blocs barricadés, il y a aussi des milliers de logements en bon état, laissés vacants volontairement pour faire de la spéculation. Selon les chiffres de la SCHL, il y en aurait plus de 10 000 à Montréal uniquement. C’est énorme. Je demande à François Legault d’agir, et vite. Québec pourrait par exemple imposer une taxe de 5 % sur tous les immeubles abandonnés ou vacants depuis plus d’un an. C’est simple, c’est efficace, et ça ne coûte rien à l’État. Les propriétaires auraient alors un choix clair : rénover et loger des gens, ou payer », a dénoncé M. Cliche-Rivard.
Rappelons également que selon le dernier dénombrement, on retrouvait 10 000 personnes en situation d’itinérance sur le territoire du Québec : l’image est frappante.
« Depuis 7 ans, ce gouvernement a décidé de faire confiance à la jungle du marché. Et bien ça ne fonctionne pas. On a pas besoin d’encore plus de condos de luxe que la classe moyenne ne pourra jamais se payer. On a besoin de serrer la vis aux spéculateurs qui laissent dépérir leurs immeubles. La responsabilité du gouvernement du Québec, ça devrait être de mettre au pas les spéculateurs qui aggravent la crise du logement. Ce qu’on demande aujourd’hui à la CAQ, c’est d’arrêter de détourner le regard. La crise s’aggrave. Chaque bloc barricadé en est un de trop. Chaque logement vacant en est un de trop. On attend des gestes concrets », a ajouté M. Fontecilla.
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