« La première étape, c’est que le ministre Lacombe étudie les besoins spécifiques de l’écosystème culturel québécois et qu’il s’en inspire pour que soit mise en place une assurance-emploi qui répond aux besoins. Le Québec a une culture spécifique, en français, avec des productions, de la musique et des festivals uniques au monde. Mais nos artistes ne peuvent pas faire briller notre culture le ventre vide. En ce moment, c’est à peu près le vide en matière d’assurance-emploi pour les artistes, il faut que ça change », a déclaré M. Zanetti, à l’occasion d’un point de presse devant le Théâtre du Nouveau Monde, en compagnie des personnes actives du milieu de la scène Ines Talbi, Alice Tixidre, Hugo Fréjabise et David Lavoie.
En étude des crédits budgétaires le 1er mai dernier, le ministre Lacombe s’est montré ouvert à la création d’un filet social pour les artistes. Québec solidaire compte profiter de cette ouverture pour proposer une forme d’assurance-emploi pour les artistes, dont les détails seraient déterminés lors d’un exercice national de consultation du milieu et d’élaboration d’un filet social adapté.
« Le revenu médian des artistes est de 26 000 $. Or, l’IRIS calcule que le revenu viable est de 40 000 $ à Montréal ! On laisse nos artistes vivre dans la pauvreté, c’est inacceptable ! Le Québec n’est rien sans sa culture, pourtant, en ces temps incertains économiquement, les artistes s’appauvrissent. Pour permettre à nos artistes de continuer à créer le ventre plein et avec un toit sur la tête, on a besoin d’une forme d’assurance-emploi. On a été capable d’adapter le régime à des situations particulières comme celle des pêcheurs du Québec, pourquoi on ne pourrait pas faire la même chose avec les artistes ? », a complété M. Leduc.
Un message, un commentaire ?