Le SCFP exige la levée immédiate des suspensions et somme la direction du CHSLD Heather de revenir à des pratiques conformes à la convention collective en vigueur et au droit du travail.
Des employés enregistrés à leur insu
Pour justifier leur décision, les patrons sont allés jusqu’à user d’un enregistrement audio capté à l’insu des employés lors d’une assemblée syndicale.
« L’employeur agit selon un agenda antisyndical, sans égard au bien-être de son personnel ni à celui des usagers. Il est complètement sidérant qu’un CHSLD puisse se permettre, en pleine saison estivale, de créer 110 manques de main-d’œuvre dans le seul but d’attaquer le syndicat. Nous avons de grandes inquiétudes pour le fardeau que cela imposera aux travailleuses en place et les impacts directs sur la qualité des soins aux usagers », a déclaré la conseillère syndicale Julie Tassé, présente lors de la manifestation.
Le SCFP rappelle que des liens de confiance forts se tissent entre les résidents et les travailleuses qui les accompagnent jour après jour. Ce sont les 115 résidents de l’établissement, ainsi que le reste du personnel, qui paieront le prix des décisions de la direction.
Un mouvement de solidarité envers les employés suspendus
Présent aux côtés des employés suspendus, le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney, a envoyé un message fort à la direction :
« À moins de trois jours d’avis, plus de 50 personnes se sont rassemblées ce matin à Rawdon. Si vous ne ramenez pas le monde au travail rapidement, il va y avoir des conséquences, c’est garanti. Au SCFP on prend soin de nos gens ».
Une levée de fonds sera lancée par le SCFP-Québec pour limiter les pertes salariales que les 9 membres du personnel subissent.
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