Les professionnelles et professionnels de BAnQ sont sans contrat de travail depuis juin 2011. Après sept mois de négociation, puis six mois en médiation avec l’employeur, les pourparlers sont dans une impasse.
Les représentants syndicaux à la table de négociation ont proposé des solutions qui ont été balayées du revers de la main par l’employeur. Outre les majorations salariales, la grande majorité des points en litiges touchent à la conciliation travail-vie personnelle. L’employeur souhaite un recul des conditions normatives, alors que ces conditions n’ont aucun impact monétaire.
Par ailleurs, les majorations salariales offertes par l’employeur sont bien en deçà de l’inflation : 0,5 % pour l’année 2012, 0,5 % en 2013 et 1 % en 2014. Pourtant, les demandes syndicales sont identiques aux augmentations consenties dans la fonction publique et dans les réseaux de la santé et de l’éducation pour les mêmes années, soit 1 % en 2012, 1,75 % en 2013 et 2 % en 2014.
Rappelons que le 7 février dernier, lors d’une audition publique de la Commission de la culture et de l’éducation, le PDG de BAnQ, M. Guy Berthiaume a déclaré ce qui suit : « On marche sur les mains pour fidéliser nos employés ». Or cette affirmation ne se traduit pas à la table de négociation.
Autant le SPGQ que le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) sont en butte à la même attitude de l’employeur à leurs tables respectives de négociation. Soulignons que les quelque 450 employées et employés de soutien (SFPQ) ont aussi voté en faveur d’un mandat de grève.
« Nos membres souhaitent que l’employeur manifeste enfin la volonté d’en venir à une entente en renonçant à imposer des reculs injustifiés », termine le porte-parole syndical Gilbert Paquette.