« Même si la Société des traversiers du Québec (STQ) parle encore publiquement d’une offre bonifiée, ce qu’il y a sur la table actuellement, c’est une offre datant du mois de juillet 2025 et que l’on avait rejetée le jour même, sachant qu’elle ne répondait pas à l’attente de nos membres. La table de négociation n’est pas rompue : les pourparlers se poursuivent et nous travaillons sur une réelle offre bonifiée, précise le président du syndicat, Patrick St-Laurent. Rappelons que nous en sommes à notre troisième année sans augmentation salariale, à assumer la forte inflation des dernières années, et toujours sans convention collective depuis le 1er avril 2023 ».
Au mois de juin 2025, le syndicat a adopté à 90 % un mandat de moyens de pression incluant une banque de jours de grève illimitée.
« Le syndicat doit vivre sa négociation avec la désorganisation de la STQ, ce qui n’est pas de tout repos. Alors que les salarié-es demandent une réelle bonification significative de leurs conditions de travail, l’employeur persiste à vouloir imposer des reculs. Nous le répétons : cette négociation traîne inutilement et depuis trop longtemps. Presque tous les autres salarié-es de l’État se sont entendus avec le gouvernement. Il n’y a aucune raison pour que le SCT et l’employeur ne finalisent pas cette négociation dès que possible », conclut la vice-présidente de la FEESP-CSN, Stéphanie Gratton.
Un message, un commentaire ?