« Nous profitons du fait que le SCFP-Québec tient son congrès dans la capitale nationale pour venir en appui aux débardeurs de Québec, qui vivent une injustice terrible. Ils ont été mis dehors il y a huit mois et puisqu’il n’y a pas de loi anti-briseurs de grève, l’employeur utilise des travailleurs de remplacement, ce qui déséquilibre complètement le rapport de force », de dire Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Les principales demandes des syndiqués sont pourtant claires. « Nous voulons améliorer la conciliation travail-vie personnelle des débardeurs. C’est l’un des derniers corps de métier où les travailleurs sont incapables de planifier quoi que ce soit parce qu’ils sont affectés chaque jour par téléphone pour le quart de travail du lendemain, et ce, sans avoir de fin de semaine de congé pendant plusieurs semaines au cours de la belle saison. Il faut que ça change pour la relève », de rappeler Stéphan Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du port de Québec.
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