Ce rassemblement qui sera tenu conjointement avec l’Assemblée des Premières Nations du Québec et Labrador, vise à faire le point sur l’état de la relation avec les gouvernements et fait suite, notamment, aux blocus initiés par les Chefs atikamekw au début de l’été pour forcer le gouvernement du Québec à mettre un peu plus de sérieux dans les négociations avec la Nation atikamekw.
Rappelons que le gouvernement du Québec s’est engagé avec la condition que les blocus soient suspendus, à entamer un processus de discussion qui devait porter sur des questions touchant l’exploitation du territoire, les volumes de bois accordés à l’industrie forestière et une formule de redevances sur l’exploitation.
« Le temps où le gouvernement et l’industrie faisaient à leur guise, est définitivement révolu, le territoire a été pillé sous nos yeux sans un droit de regard de notre part, » a tenu à préciser le Chef David Boivin de la Première Nation de Wemotaci, qui sera l’hôte de cette importante rencontre.
« Les Chefs des autres nations sont à l’écoute des défis auxquels sont confrontés les leaders atikamekw et tiennent à démontrer un appui inconditionnel à leur démarche », a ajouté quant à lui, Ghislain Picard, Chef de l’APNQL. « Cette rencontre sera aussi une opportunité pour évaluer l’ampleur des impacts des décisions gouvernementales qui affectent les territoires de toutes les Premières Nations, sans aucune considération pour leurs droits et leurs intérêts. », a conclu le Chef Picard.