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États-Unis

Dette étudiante aux États-Unis : une annulation nécessaire mais insuffisante

Aux États-Unis, où 43 millions de personnes ont une dette fédérale étudiante de 37 667 dollars en moyenne [1], Joe Biden a annoncé l’annulation d’une partie de ce fardeau. Si ses mesures ne vont pas assez loin, et apparaissent davantage comme un pansement que comme une solution pérenne, elles rappellent qu’annuler une dette détenue par un État n’est qu’une question de volonté politique.

13 octobre 2022 | billet de blogue du CADTM sur mediapart.fr

Aux États-Unis, l’enseignement supérieur coûte de plus en plus cher

Depuis des décennies, les étudiant·es étasunien·nes s’endettent lourdement pour étudier. Bien souvent, et ce depuis 1958, c’est le gouvernement fédéral, via le Département fédéral de l’Éducation, qui émet ces dettes. Trois quarts du stock de prêts étudiants ont été émis par l’État [2]. Depuis les années 1980 et l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan, le nombre de prêts étudiants distribués et leurs montants ont explosé au gré de la hausse du coût de l’enseignement supérieur [3]. En effet, en termes réels [4], le coût d’un cursus universitaire a triplé depuis 1980 [5]. Entre 2000 et 2010, en moyenne, les droits de scolarités sont passés de 8 800 dollars à 14 400 dollars [6]. Comme une large partie des étudiant·es n’a pas les moyens de financer les études autrement qu’en s’endettant, la dette étudiante a suivi la même direction. Elle a par exemple triplé entre 2006 et 2022 [7]. Elle dépasse la somme colossale de 1 700 milliards de dollars, soit le double de la dette publique totale de l’ensemble du continent africain, qui compte plus d’un milliards d’habitant·es. D’autre part, la crise financière de 2007-2008 a accentué la tendance observée depuis 1980 [8], provoquant notamment une forte hausse des frais d’inscription dans le réseau universitaire public.

Ce système a des conséquences désastreuses : une dette de 37 667 dollars en moyenne pour les 43 millions de personnes endettées suite à leurs études, 12% des ancien·nes étudiant·es sont en défaut de paiement [9] et plus de la moitié des étudiant·es travaillent. Par conséquent, ces dernier·es sont défavorisé·es par rapport aux plus riches qui n’ont pas besoin de travailler. Pire, une grande partie de ces personnes remboursent des études qui ne leur ont pas apporté de diplôme. En effet, seuls 20% des étudiant·es étasunien·nes ayant poursuivi un crusus dans une université privée ressortent diplômé·es [10].

Ainsi, de nombreux·ses Étasunien·nes consacrent une large part de leur revenu au remboursement de la dette, ce qui limite leur capacité à mener à bien leurs projets. Iels acceptent des emplois sous-payés face à l’urgence des échéances à rembourser. David Flacher, professeur à l’université de technologie de Compiègne, en France, présente également un autre impact social lié à la dette étudiante Étasunien·ne : « Les étudiant·es endetté·es iront vers des métiers plus rémunérateurs, qui sont souvent moins socialement utiles » [11].

Pourquoi l’enseignement supérieur étasunien coûte-t-il aussi cher ?

Plusieurs raisons expliquent le coût exorbitant de l’enseignement supérieur aux États-Unis. La première est d’ordre historique : le système étasunien est issu des collèges religieux et des universités de recherche fondés au 19è siècle par de riches mécènes. Ces établissements, tels que Harvard, pratiquaient des tarifs extrêmement onéreux. C’est toujours le cas aujourd’hui. Or, ces universités servent de boussoles aux autres pour fixer leurs tarifs. Ainsi, un grand nombre de structures s’alignent sur les prix d’universités comme Harvard, où l’année coûte 36 000 dollars en moyenne [12]. Même si elles étaient insuffisantes, les subventions de l’État permettaient malgré tout, jusqu’aux années 1980, de limiter le coût déjà très important de l’enseignement supérieur. Avec l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan et les politiques menées par ses successeurs, qui ont organisé le retrait de l’État au fil des politiques d’austérité, les universités étasunien·nes ont perdu des subventions. Elles ont donc augmenté leurs prix. En 1990, les étudiant·es participaient en moyenne à 25% du financement de l’enseignement supérieur public [13]. Aujourd’hui, en moyenne, 60% du budget de ces établissements sont à la charge des étudiant·es, seulement 40% étant financé par l’État [14].

Ce retrait organisé de l’État du financement des universités a coïncidé avec une forte hausse de la demande d’études supérieures aux États-Unis. Moins de moyens pour plus de monde : les étudiant·es ont compensé via l’emprunt et les établissements privés ont essaimé. Plus nombreux, et en concurrence, ils ont dû se battre pour obtenir la meilleure réputation possible. Ainsi, des campus de plus en plus luxueux ont été bâtis, des salaires mirobolants ont été versés pour attirer les professeur·es les plus préstigieux·euses. Les frais de scolarité ont donc grimpé en flèche alors que trois fois moins d’argent est consacré à l’enseignement dans le privé que dans le public [15]… Ainsi, ce système, par manque de places dans les universités publiques, pousse les étudiant·es vers le privé, qui coûte plus cher donc pousse à l’endettement, enseigne moins bien que le public, et diplôme très peu.

Le système des bourses est largement insuffisant pour compenser les inégalités détaillées ci-dessus. En effet, la bourse réservée aux plus vulnérables – Pell Grand – ne dépasse pas 6 895 dollars par an. Pas assez pour payer des droits de scolarité qui dépassent souvent 15 000 dollars par an [16], tout en s’acquittant des dépenses courantes nécessaires tout au long de l’année. Par conséquent, une partie très importante des étudiant·es s’endettent, majoritairement auprès de l’État, mais également envers les banques commerciales, qui pratiquent des taux d’intérêt bien plus élevés. Face aux millions d’étudiant·es et d’anciens étudiant·es lourdement endetté·es, et au nombre croissant de personnes incapables de rembourser, les mouvements sociaux se sont massivement mobilisés aux États-Unis, et ce depuis des années.

Face à cette situation, les mouvements sociaux se sont fortement mobilisés

Le niveau d’endettement des étudiant·es étasunien·es a alerté nombre de personnes, de syndicats et d’associations, qui se sont mobilisé·es [17]. Ce fut notamment le cas du Debt Collective, un syndicat défendant les personnes endettées. Ses membres se sont battus pour prolonger le moratoire sur les paiements des prêts étudiants, mis en place depuis le début de la pandémie de Covid-19. Debt Collective a également mené une campagne nommée « Annulons la dette étudiante », fournissant un travail essentiel de politisation, de sensibilisation et d’explication des mécanismes qui sous-tendent l’endettement étudiant. Astra Taylor, co-fondatrice du syndicat, explique par exemple que chaque dollar de dette étudiante vient gonfler les bénéfices de créanciers qui gagnent de l’argent avec de l’argent, sans fournir le moindre effort [18]. En effet, les intérêts payés par les travailleur·euses quand iels remboursent leur dette étudiante vient enrichir des financiers, souvent parmi les personnes les plus riches du pays, qui ont seulement prêté du capital. Chaque dollar de dette étudiante correspond donc à un transfert d’argent du travail vers le capital, des plus pauvres, ou de la classe moyenne, vers les plus riches. Ainsi, en détaillant ces mécanismes, Astra Taylor montre que l’endettement étudiant aggrave les inégalités.

De plus, le Debt Collective n’a pas manqué de rappeler que Joe Biden, quand il était sénateur du Delaware, a grandement participé à l’affaiblissement de la protection des emprunteurs en rendant la faillite plus difficile. Il a donc participé au renforcement du pouvoir des créanciers, diminuant les risques de non-remboursement, notamment vis-à-vis des étudiant·es.

Le travail colossal de ces militant·es a grandement participé à mettre Jo Biden sous pression, le poussant à tenir l’une de ses promesses de campagne : l’annulation d’une partie de la dette étudiante.

Mis sous pression par les mouvements sociaux, Joe Biden annonce l’annulation d’une partie de la dette étudiante

À la fin du mois d’août 2022 – et à quelques mois des élections de mi-mandat – Joe Biden a annoncé l’annulation d’une partie de la dette étudiante détenue par l’État. Il a pu le faire sans passer par le Congrès, grâce au Higher education act, adopté en 1965 [19]. Cette annulation ira jusqu’à 10 000 dollars pour les personnes gagnant moins de 125 000 dollars par an [20]. Elle pourra grimper jusqu’à 20 000 dollars pour les personnes les plus pauvres, ayant bénéficié de la bourse Pell Grant. Cette dernière concerne environ un tiers des étudiant·es étasunien·nes. Selon la Maison blanche, ces mesures vont toucher environ 20 millions de personnes.

D’autre part, le gel des remboursements et des paiements d’intérêt de la dette étudiante, décidé en 2020 au moment de la crise liée au Covid-19, sera étendu jusqu’au 31 décembre 2022. Quand les remboursements reprendront, ces derniers seront limités à 5% du revenu discrétionnaire – ce qu’il reste après avoir effectué les dépenses de première nécessité comme la nourriture et le loyer – des personnes endetté·es. Cela signifie qu’un individu célibataire gagnant 38 000 dollars par an ne remboursera pas plus de 31 dollars par mois au titre de sa dette étudiante [21]. Jusqu’à maintenant, ces remboursements étaient plafonnés à 10% du revenu discrétionnaire.

Ces mesures vont donc soulager financièrement plusieurs millions d’Étasunien·nes.

Des mesures qui touchent mais ne ciblent pas les personnes les plus défavorisées par le système éducatif et les inégalités d’accès à l’emploi : les femmes et les personnes racisées

Les mesures annoncées par Joe Biden bénéficieront principalement aux personnes issues de la classe moyenne étasunienne. En effet, la plupart des personnes qui seront aidées gagnent entre 51 000 et 82 000 dollars par an [22]. Elles participeront néanmoins – même si nous montrerons que c’est très insuffisant – à réduire les inégalités raciales et de genre aux États-Unis.

Elles y participeront car les personnes hispaniques et noires sont davantage touchées par les problèmes d’endettement étudiant. Elles subissent en effet une série de discriminations sur le marché de l’emploi et dans leur cursus éducatif. Elles gagnent donc moins d’argent que les personnes blanches, et une moindre capacité d’aide vis-à-vis de leurs enfants quand ils étudient. Ces affirmations se vérifient par les chiffres : en 2019, le ménage blanc médian [23] possédait 188 200 dollars contre 24 100 dollars pour le ménage noir médian [24]. Les personnes racisées ont donc davantage besoin de s’endetter au moment de faire des études. Une fois arrivé·es sur le marché du travail, elles sont confrontées, comme leurs parents, aux inégalités et aux discriminations : leurs salaires sont plus bas et elles trouvent moins facilement un emploi. Logiquement, elles ont beaucoup plus de difficultés pour rembourser la dette accumulée pendant leurs études. Quand elles seront adultes, elles auront davantage de difficulté pour aider leurs enfants. Les personnes racisées subissent donc un cercle vicieux de l’endettement bien plus grave que les personnes blanches. En 2019, 20 ans après avoir commencé leurs études, les personnes noires s’étant endettées devaient 95% de leur dette étudiante. Les individus blancs dans la même situation avaient remboursé 94% de cet emprunt [25].

Un constat similaire peut être fait pour les femmes, qui subissent également des discriminations d’accès à l’emploi directes et indirectes (via le travail domestique non-rémunéré qu’elles effectuent). En effet, elles ont moins de temps, plus de difficultés pour trouver un emploi et gagnent moins d’argent que les hommes à travail égal. Ainsi, elles mettent également bien plus longtemps pour rembourser un prêt étudiant que les hommes, d’autant plus qu’elles s’endettent plus que ces derniers pendant leurs études [26]. Pour cette raison, en 2019, les femmes détenaient environ deux tiers de la dette étudiante étasunien·ne [27].

Précisons enfin que pour les personnes qui se trouvent à l’intersection entre toutes ces discriminations – les femmes noires par exemple –, les oppressions et les inégalités s’imbriquent, les touchant encore davantage que si elles n’étaient « que » femmes ou personnes racisées [28].

Ainsi, comme les personnes d’origine hispanique, les noir·es, et les femmes sont plus pauvres, relativement plus nombreuses à devoir rembourser une dette étudiante, comme elles sont relativement plus nombreuses à recevoir la bourse Pell Grant, elles bénéficient, en termes relatifs, davantage de l’annulation d’une partie de la dette étudiante par Joe Biden. L’endettement étudiant affiche, exacerbe et décuple les inégalités sociales et raciales. En s’y attaquant, on participe donc à les réduire. Néanmoins, cette réforme est insuffisante car elle ne cible pas directement ces personnes les plus touchées par les inégalités d’accès aux études et à l’emploi. Elle ne cible pas les premières victimes de la dette étudiante et ne s’attaque pas aux causes structurelles de l’explosion de l’endettement étudiant.

Une mesure largement insuffisante, un pansement qui ne s’attaque pas aux problèmes structurels

Cette mesure apparaît comme un pansement nécessaire mais ne changera rien à moyen et long terme. Elle n’a pas d’effet sur les causes structurelles qui rendent l’accès à l’emploi et le financement des études beaucoup plus difficiles pour les personnes racisées et pour les femmes. D’autre part, elle ne bénéficiera pas aux Étasunien·nes les plus pauvres car iels ne vont pas à l’université. Pour ces personnes et pour les premières victimes de l’endettement étudiant, il faut une réforme systémique de l’enseignement supérieur étasunien. Une réforme qui augmenterait considérablement l’offre d’universités publiques ; qui réduirait drastiquement les frais de scolarité dans ces dernières, tout en augmentant les bourses pour les plus précaires ; qui permettrait à un maximum d’individus, sans inégalités raciales ou de genre, d’accéder à l’enseignement supérieur.

Cette réforme devrait être couplée à une réforme du marché du travail, protégeant au mieux les personnes racisées et les femmes des discriminations qu’elles subissent depuis des siècles. La campagne menée par Debt Collective et les propositions de Bernie Sanders, présentées lors de la dernière campagne électorale présidentielle, vont dans ce sens. Il réclame l’annulation totale de la dette étudiante, la gratuité dans les universités publiques de premiers cycles, l’attribution de bourses pour financer les livres, les transports et le logement [29]. Bernie Sanders souhaite également limiter les intérêts associés aux nouveaux prêts contractés pour étudier. Il veut financer ces mesures avec une taxe sur les transactions financières.

Annuler une dette est tout à fait possible, c’est une question de volonté politique

La mesure de Joe Biden rappelle qu’il est parfaitement possible d’annuler une dette possédée par un État. La volonté politique du Président étasunien a suffi pour prendre une mesure qui coutera, selon le Congrès étasunien, 400 milliards de dollars. Il est important de rappeler qu’elle rapportera également de l’argent à l’État, comme les parents et les jeunes actif·ves dépenseront ailleurs leur argent. Ce dernier participera donc à augmenter la demande de biens et de services, donc l’activité, donc les impôts récoltés par l’État. La volonté d’un·e Chef·fe d’État suffirait donc à annuler une dette bilatérale illégitime. Cela signifie, par exemple, qu’il suffit de volonté politique du Chef d’État français pour annuler la dette odieuse issue de l’indépendance d’Haïti. Celle-ci, évaluée à 28 milliards de dollars, a été contractée en 1925, plus de vingt ans après l’indépendance, pour indemniser les anciens esclavagistes français [30]. De la même manière, les pays du G20 peuvent décider d’annuler la dette qu’ils détiennent envers 77 des pays dits les plus pauvres. Cela leur coûterait 750 milliards de dollars, soit 1% du PIB de ces 20 pays réunis, moins que le plan d’aides post-covid allemand ou étasunien…

Par Maxime Perriot

Notes

[1] Associated Press, « Student loan forgiveness : what you need to know about Biden’s plan », The Guardian, 24/08/2022, https://www.theguardian.com/money/2022/aug/24/student-loan-forgiveness-who-qualifies-pell-amount

[2] Romaric Godin, « Aux États-Unis, Bernie Sanders propose l’annulation totale de la dette étudiante », Mediapart, 26/06/2019, https://www.mediapart.fr/journal/international/260619/aux-etats-unis-bernie-sanders-propose-l-annulation-totale-de-la-dette-etudiante

[3] Christophe Newfield, « La dette étudiante, une bombe à retardement », Le Monde diplomatique, Septembre 2012, https://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/NEWFIELD/48135

[4] En neutralisant les effets de l’inflation sur la période donnée.

[5] The editorial board, « Biden’s imperfect but necessary plan to tackle student debt », Financial Times, 01/09/2022, https://www.ft.com/content/51262c7c-8ba6-4187-9dfa-896a954eb1fe

[6] Christophe Newfield, art.cité.

[7] Chris Stein, Lauren Aratani, « Biden unveils plan to cancel $10,000 in student loal debt for millions », The Guardian, 24/08/2022, https://www.theguardian.com/us-news/2022/aug/24/joe-biden-us-student-loan-debt-cancellation

[8] Christophe Newfield, art.cité.

[9] Romaric Godin, art.cité.

[10] Christophe Newfield, art.cité.

[11] Clémentine Eveno, « Endettement des étudiants : « Avec les États-Unis, on se rend compte de l’ampleur de l’échec de ce modèle », Libération, 26/08/2022, https://www.liberation.fr/economie/social/endettement-des-etudiants-avec-les-etats-unis-on-se-rend-compte-de-lampleur-de-lechec-de-ce-modele-20220826_MP3NWAWEBRBYFDTBWPFEK7KZNA/?redirected=1

[12] Christophe Newfield, art.cité.

[13] Romaric Godin, art.cité.

[14] Jean-Philippe Berteau, « Tribune : Financement universitaire : le savoir n’est pas une dette », Libération, 15/02/2022 https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/financement-universitaire-le-savoir-nest-pas-une-dette-20220215_ZFBCN6Z5CVCOTPK26MOIALWKTU/?redirected=1

[15] The editorial board, « Biden’s imperfect but necessary plan to tackle student debt », Financial Times, art.cité.

[16] Christophe Newfield, art.cité.

[17] Sur ce sujet, le CADTM a publié un « Manuel de résistance contre la dette illégitime aux États-Unis », rédigé par Kamilia Sahli et Simon Perrin et publié le 29/09/2017, https://www.cadtm.org/Manuel-de-resistance-contre-la

[18] Amy Goodman, Astra Taylor, Nermeen Shaikh, ““Your Debt Is Someone Else’s Asset” : Calls Mount to Cancel Debt & Halt Wealth Transfer to the Rich”, Democracy Now !, 09/12/2021, https://www.democracynow.org/2021/12/9/student_debt_loan_moratorium

[19] Depuis le Higher education act, il est possible pour le Président étasunien d’annuler des dettes étudiantes détenues par l’État fédéral. Politicoboy, « Annulation de la dette étudiante aux États-Unis : la fin d’un totem néolibéral », LVSL, 23/09/2022, https://lvsl.fr/annulation-de-la-dette-etudiante-aux-etats-unis-la-fin-dun-totem-neoliberal/

[20] Associated Press, « Student loan forgiveness : what you need to know about Biden’s plan », The Guardian, art.cité.

[21] Ibid.

[22] Jim Tankersley, « Biden’s Student Loan Plan Squarely targets the Middle Class », The New York Times, 25/08/2022, https://www.nytimes.com/2022/08/25/us/politics/biden-student-loans-middle-class.html

[23] Cela signifie que le nombre de ménages qui gagnent plus que ce ménage, et qui gagnent moins que ce ménage, est le même.

[24] Taylor Nicole Rogers, Gary Silverman, « Race and finance : the student loan trap », Financial times, 21/12/2021, https://www.ft.com/content/51ece9ca-750b-49ef-aacb-834b8e691eea. Étude menée sur près de 25 ans par Federal Reserve Bank of St Louis, publiée en 2017.

[25] Ibid. Selon une étude de 2019 de l’Institute on Assets and Social Policy de l’Université Brandeis.

[26] Linda A. Thompson, « Quelle solution au problème de l’endettement des étudiants aux États-Unis », 02/04/2019, Equal Times, https://www.equaltimes.org/etats-unis-quelle-solution-au#.Y0PlkuxBzPY

[27] Study International Staff, « In the US, student loan debt is a women’s issue. Here’s why.”, Study International, 27/05/2019, https://www.studyinternational.com/news/in-the-us-student-loan-debt-is-a-womens-issue-heres-why/

[28] Linda A. Thompson, art.cité.

[29] Romaric Godin, art.cité.

[30] Gusti-Klara Gaillard, « Haïti : Il y a 196 ans, la « dette de l’indépendance », Le Nouvelliste, 12/08/2021, https://lenouvelliste.com/article/230931/il-y-a-196-ans-la-dette-de-lindependance

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