Tiré du site de la revue Contretemps.
La Nakba continue
Aujourd’hui marque le 585e jour du génocide. Chacun est ponctué d’atrocités inédites. Il y a deux jours, une petite fille en genouillère rouge, âgée de moins d’un an, a été amputée des deux jambes. Un missile a éventré un hôpital pour tuer un journaliste renommé qui y recevait des soins. Un garçon de 12 ans, témoin du massacre de 15 ambulanciers, a été assassiné ; les secouristes ont été ensevelis dans une fosse commune.
Israël a détruit 92 % des bâtiments résidentiels de Gaza, rendu ses 36 hôpitaux inopérants, et bloqué l’entrée de nourriture et de produits de première nécessité. Ce faisant, Israël ne se contente pas de tuer des Palestiniens aujourd’hui : il compromet l’avenir même du peuple palestinien. Une campagne qui vise à anéantir l’avenir d’un peuple est un génocide. Pourtant, malgré l’ampleur des faits et l’avis de la CIJ affirmant la plausibilité du crime de génocide, cette réalité demeure controversée. Pourquoi ?
L’argument avancé le plus fréquemment est qu’Israël ne cible pas les Palestiniens en tant que peuple, mais uniquement le Hamas. Laissons de côté les nombreuses objections juridiques et factuelles à cette thèse, et examinons quelques données :
À ce jour, au moins 2 % de la population de Gaza a été tuée (environ 52 400 personnes), dont plus de 20 000 enfants enterrés ou portés disparus. Les noms des enfants de moins d’un an remplissent les 14 premières pages d’un document de 649 pages. 1 200 familles entières ont été rayées des registres d’état civil. Trois mois après le début de la guerre, le coordinateur humanitaire de l’ONU a déclaré Gaza « inhabitable » — et la situation ne cesse d’empirer. On est bien au-delà d’une opération contre les seuls combattants du Hamas.
Israël soutient que ces chiffres ne sont pas pertinents, car ils seraient dus à l’usage de « boucliers humains » par le Hamas. Mais, là encore, au-delà du débat juridique, voici quelques-unes des méthodes utilisées par l’armée israélienne elle-même :
– Tirer délibérément sur des enfants au-dessus de la taille
– Utiliser des drones pour viser des enfants blessés allongés au sol
– Détruire la plus grande clinique de FIV (Al Basma), y compris 4 000 embryons
– Exécuter des patients les mains liées, puis les jeter dans des fosses communes
– Agressions sexuelles contre des prisonniers détenus sans procès
– Bombardement de routes désignées comme “sûres” pour l’évacuation des civils
– Bombardement de zones dites “refuge”
– Torture et exécution de médecins
– Destruction de plus de la moitié des usines de dessalement, compromettant l’accès à l’eau potable
– Raser quatre universités principales, attaquer des usines, bibliothèques, boulangeries, sites patrimoniaux, 247 mosquées, trois églises, seize cimetières
Comme l’a écrit la professeure Sherene Seikaly,
« Tout observateur honnête de cette guerre comprend que la cible des forces israéliennes et des armes fournies par les États-Unis est la population civile palestinienne. Les combattants du Hamas sont des « dommages collatéraux ».
L’objectif de cette campagne est la destruction du peuple palestinien, sous couvert de la sécurité à long terme d’Israël — ce que j’appelle « la paix de la Nakba », un oxymore violent fondé sur l’élimination des Palestiniens au nom de la sécurité juive-israélienne.
Depuis 77 ans, Israël expulse des Palestiniens dans la poursuite de ses ambitions territoriales. Depuis 58 ans, il maintient une occupation militaire permanente en Cisjordanie et à Gaza. Depuis 17 ans, il impose un blocus à 2,3 millions de Palestiniens. Ce que nous vivons depuis 585 jours est l’épisode le plus cruel et le plus brutal de la Nakba en cours.
Le 12 novembre 2023, le ministre de l’Agriculture, Avi Dichter (1952), nous l’a dit clairement : « C’est la Nakba 2023 ». Cette campagne se déploie dans toutes les régions palestiniennes, y compris dans le nord de la Cisjordanie, où environ 40 000 Palestiniens ont été expulsés cette année. L’administration Trump avait intégré cet objectif dans son projet de transformation de Gaza en une « Riviera », en envisageant l’expulsion des Palestiniens vers le Soudan, la Somalie ou la Syrie. Plus récemment, le 4 mai 2025, le cabinet israélien a voté à l’unanimité la réoccupation de l’ensemble de la bande de Gaza et le nettoyage ethnique de sa population restante.
C’est pourquoi le retour, début 2025, de plus de 300 000 Palestiniens dans leurs foyers du nord de Gaza fut un événement aussi extraordinaire. Pour la première fois en près de huit décennies de Nakba, nous avons assisté à un retour massif des Palestiniens, incarnant les trois aspirations nationales fondamentales du peuple palestinien. Comme l’a raconté Ahmed Abu Artema (1984), qui a rejoint sa maison à pied :
Ce jour-là, j’ai marché comme jamais auparavant, environ 15 km sans m’arrêter. Je suis entré dans la ville de Gaza, un rêve longtemps caressé pendant les jours de guerre, désormais réalisé.
Malgré une cruauté sans précédent, les Palestiniens ont refusé de se rendre et ont marché vers leur foyer à pied. C’est précisément pour cette raison que les Palestiniens sont considérés comme une menace pour la sécurité : parce que nous refusons de disparaître. La Nakba se poursuit, tout comme la résistance palestinienne à notre élimination.
Le droit international
Il existe suffisamment de lois appelant à mettre fin au génocide, lever le blocus, mettre fin à l’occupation et garantir l’autodétermination du peuple palestinien. Si le droit international avait jamais été réellement efficace, les réfugiés palestiniens élèveraient aujourd’hui leurs familles et cultiveraient leurs jardins sur leurs terres d’origine, plutôt que de chercher les restes de leurs enfants sous les décombres.
Fait remarquable : cette période de génocide a également été marquée par des avancées judiciaires notables en faveur de la libération du peuple palestinien.
En janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) a estimé que la campagne menée par Israël relevait d’un génocide plausible. En mai 2024, elle a adopté une nouvelle mesure provisoire ordonnant le retrait des troupes israéliennes de Rafah. Le même mois, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahou (1949) et Yoav Gallant (1958).
En juillet 2024, la CIJ a rendu un avis consultatif déclarant illégale la présence israélienne en Cisjordanie et à Gaza, exigeant le retrait des colons et des forces militaires, ainsi que des réparations en faveur du peuple palestinien. Le mois dernier, la CIJ a examiné un recours relatif à l’interdiction de l’UNRWA – l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens – désormais interdite dans le cadre d’une campagne de famine qui a causé la mort de 57 enfants en deux mois.
Dans les derniers jours de son mandat, l’administration Biden a reconnu l’existence d’un génocide contre la tribu ethnique Masalit au Darfour par les Forces de soutien rapide. Lorsqu’on lui a demandé si les mêmes critères pouvaient être utilisés pour statuer sur la campagne d’Israël à Gaza, l’ambassadrice itinérante des États-Unis pour la justice pénale mondiale a répondu que « c’est finalement aux juges [de la CIJ] d’en décider », sans la moindre ironie sur le fait que les États-Unis n’ont pas eu à présenter de preuves devant la CIJ dans le cas du Soudan.
Il ne s’agit pas d’une controverse juridique, mais d’un conflit politique. La déférence sélective envers la CIJ, lorsqu’il s’agit du génocide des Palestiniens, vise essentiellement à se défausser de toute responsabilité. Parallèlement, une contre-révolution mondiale s’attaque aux militants et cherche à réécrire l’histoire contemporaine. Depuis 2020, un consensus croissant parmi les ONG de défense des droits humains – ainsi qu’au sein de la CIJ – désigne Israël comme un régime d’apartheid. Mais au lieu de le boycotter, de désinvestir et de sanctionner, la communauté internationale a préféré normaliser cet apartheid. Cinq ans plus tard, nous en voyons les conséquences.
L’apartheid et le génocide s’inscrivent dans un même continuum. Trois des actes spécifiques permettant de maintenir un régime d’apartheid sont identiques à ceux constitutifs d’un génocide. Dans le premier cas, ils sont motivés par l’intention de dominer ; dans le second, par celle de détruire. Le génocide est l’aboutissement logique de tout projet de conquête et de colonisation d’un territoire habité par un autre peuple – à moins qu’on ne l’arrête.
Nombre d’entre vous ont connu le colonialisme, ou sont les descendants directs de celles et ceux qui l’ont subi. Vous connaissez intimement l’héritage qu’il laisse. C’est pourquoi, en 1974, cette institution a déclaré avec force que les Palestiniens formaient un peuple au regard du droit, qu’ils existent et méritent d’exister. En reléguant la question palestinienne au rang de différend politique bilatéral, hors du cadre des normes internationales, vous avez contribué à normaliser l’occupation. En renonçant aux sanctions et au boycott, beaucoup d’entre vous ont normalisé l’apartheid – et aujourd’hui, par votre inaction, vous êtes en passe de normaliser le génocide.
Mais si vous normalisez le génocide, il ne restera plus rien.
Si l’on permet qu’un peuple soit nié dans son existence, enfermé, soumis à une guerre systématique ; si l’on utilise l’intelligence artificielle pour le bombarder sans répit dans ses maisons, le brûler vif dans des tentes, le transformer en cobaye de drones suicides ; si l’on refuse à ses malades les soins médicaux, aux prématurés l’accès aux soins intensifs, aux femmes enceintes l’anesthésie ; si l’on l’affame alors que les camions d’aide humanitaire s’accumulent sans pouvoir décharger leur cargaison – et que tout cela reste sans conséquences, voire justifié au nom de la « souveraineté » des colons sionistes –, alors je vous le dis : plus personne n’est en sécurité. Comme l’a affirmé le président colombien Gustavo Petro (1960) : « Gaza est une répétition pour le reste du monde.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich (1980), a récemment déclaré que la victoire dans cette guerre signifierait la destruction totale de Gaza et le déplacement de ses habitants. Il s’est également vanté que les Israéliens « vont enfin conquérir la bande de Gaza. Nous n’avons plus peur du mot occupation ». L’audace de Smotrich est notre échec.
Vous devez empêcher Smotrich et tous ceux qui partagent son opinion de se vanter d’une conquête par le génocide au XXIe siècle, vous devez faire en sorte que ceux qui tiennent de tels propos soient réduits à murmurer leur propos.
L’incapacité d’un système mondial
Soyons honnêtes, la plupart d’entre vous craignent les représailles des États-Unis. Le génocide à Gaza est l’une des atrocités majeures de notre époque, et la majorité des habitants de la planète s’y opposent. Notre incapacité à l’arrêter reflète un système international où l’égalité entre les États-nations demeure un principe idéal, mais rarement appliqué.
Il serait peut-être bon de rappeler que les États-Unis sont un empire, mais qu’ils ne sont pas le monde. À l’heure actuelle, les parlementaires américains accueillent à la Maison Blanche Benjamin Netanyahou, criminel de guerre international. Des parlementaires et universités américaines ont aussi reçu Itamar Ben Gvir (1976), ministre de la Sécurité nationale, disqualifié du service militaire pour son appartenance au mouvement Kahane, reconnu comme organisation terroriste par les États-Unis eux-mêmes et par Israël.
Peut-on imaginer une personne tellement extrême qu’elle soit exclue de l’armée israélienne ? La même armée qui a criblé de 335 balles une fillette de cinq ans et demi, exécuté quinze ambulanciers et les a enterrés, avec leurs ambulances, dans une fosse commune ? L’armée israélienne n’a pas voulu de Ben Gvir, mais il a été accueilli à bras ouverts par des législateurs et des universités étatsuniennes, tout comme ils se sont entendus pour faire expulser, disparaître ou arrêter des étudiants. Ne cherchez pas de leadership moral ou politique en Occident. Les États-Unis ont depuis longtemps abandonné cette position. Ne laissez pas les États-Unis et Israël renverser l’ordre mondial.
En défendant Israël, les États-Unis mettent en péril l’ensemble de l’architecture juridique établie après la Seconde Guerre mondiale :
– Ils ont opposé leur veto à cinq résolutions de cessez-le-feu destinées à mettre fin au génocide, malgré l’invocation exceptionnelle de l’article 99 par le Secrétaire général de l’ONU, et deux recours à la résolution « Unis pour la paix ». Par ailleurs, au Conseil de sécurité, les Etats-Unis ont opposé leur veto cinq fois pour bloquer un cessez-le-feu en Palestine (49 vetos depuis 1967), et 15 fois pour protéger l’apartheid en Afrique du Sud (entre 1963 et 1988).
– Les administrations Biden et Trump ont toutes deux discrédité la CIJ : John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a qualifié l’affaire portant sur la Convention sur le génocide de « sans fondement, contre-productive et totalement dénuée de toute base factuelle ».
– Les États-Unis ne sont pas signataires du Statut de Rome, fondateur de la CPI. L’administration Trump a même émis un décret pour sanctionner le procureur et toute personne coopérant avec la Cour.
– En octobre 2024, 107 membres du Congrès ont menacé de suspendre le financement de l’ONU si elle prenait des mesures contre Israël. Ils ont littéralement menacé son budget… pour avoir fait son travail.
– À quoi sert donc l’ONU, si elle est incapable d’empêcher un génocide et une famine organisée visant 2 millions de personnes ?
La communauté internationale a déjà échoué, à maintes reprises, avec un coût humain dévastateur. L’un des échecs les plus tragiques remonte à 1936, lorsque la Société des Nations a laissé Mussolini envahir l’Éthiopie, un État indépendant. Elle a décrété des sanctions symboliques, refusé l’embargo pétrolier, toléré l’usage d’armes chimiques et qualifié la lutte éthiopienne de « bouclier humain ». Ce racisme impérial a précipité l’effondrement de la Société des Nations.
L’ONU est née de cet échec. Elle est née de la promesse de ne plus jamais permettre des atrocités comme le génocide des Namibiens, celui des Arméniens ou l’Holocauste. C’est cet engagement qui est aujourd’hui mis à l’épreuve. Si vous ne vous élevez pas pour dénoncer ces crimes, ce système périra sous les coups de la guerre génocidaire menée par les États-Unis et Israël contre le peuple palestinien.
Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin d’une ONU comme simple symbole de la coopération internationale. Ce qu’il faut, c’est une action collective puissante et décisive.
Conclusion
À l’heure actuelle, plusieurs choix s’offrent à nous. Nous pouvons reconnaître la campagne d’Israël comme un génocide et imposer un embargo sur les armes, bloquer les ports, rompre les relations diplomatiques, suspendre tout commerce civil et militaire, imposer des boycotts culturels et universitaires, et sanctionner Israël pour ses violations persistantes.
Si le terme de génocide vous semble trop fort, vous pouvez considérer cette horreur comme une guerre — plus précisément, une guerre coloniale menée par un régime raciste et une puissance occupante. Dans ce cadre, les protocoles additionnels et le droit coutumier de la guerre permettent de reconnaître les captifs comme prisonniers de guerre, de leur garantir un traitement humain, de reconnaître les militants palestiniens comme des combattants, et d’autoriser l’intervention d’une tierce partie. Le droit peut être mobilisé pour protéger les hôpitaux, les écoles et les refuges ; pour assurer la sécurité des journalistes, des médecins et des travailleurs humanitaires ; pour ouvrir de force des couloirs humanitaires ; et pour faire exécuter les mandats d’arrêt émis par la CPI contre Netanyahou et Gallant dès leur arrivée.
Si la guerre semble un terme trop fort, vous pouvez alors considérer cette situation comme une tragédie humanitaire. Dans ce cas, vous pouvez envoyer une mission de maintien de la paix pour protéger les Palestiniens, à qui l’on dénie depuis près de huit décennies le droit à l’autodéfense.
Et si même la tragédie humanitaire vous semble trop lourde à porter, alors éprouvez au moins la force d’éprouver de la pitié pour les enfants palestiniens — ceux qu’on a extraits des décombres, amputés, orphelins, enfermés dans des cages sans nourriture ni eau.
Ne restez pas assis, détenteurs de pouvoir, sans agir. Les États-Unis sont un empire, mais les États-Unis ne sont pas le monde. Vous êtes le monde. Chacun d’entre vous détient le pouvoir de mettre fin à cette mascarade et d’accomplir le devoir minimal de garantir à un peuple le droit d’exister.
Chacun d’entre vous est l’ancêtre de quelqu’un. Un jour, vous serez un souvenir. Notre passage sur cette terre est éphémère : je vous implore de lui donner un sens.
Comme nous le rappelle le poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008) :
- « Nous ne sommes pas le peuple le plus élu au monde, mais personne n’est plus élu que nous. »
- Vous ne pouvez pas abandonner la Palestine sans trahir votre héritage, vos descendants, et vous-mêmes.
- Puissions-nous transformer ce monde en un lieu digne de nos enfants.
- Puissiez-vous être protégés.
- Puissiez-vous être forts.
- Puissions-nous être victorieux.
- Libérez la Palestine — et que la Palestine nous libère tous.
*
Illustration : Jaber Jehad Badwan / Wikimedia Commons.
Noura Erakat est professeure d’études africaines et du programme de justice pénale à l’Université Rutgers, à New Brunswick. Noura Erakat est l’autrice de Justice for Some : Law and the Question of Palestine (Stanford University Press, 2019), ouvrage couronné par le Palestine Book Award et la médaille de bronze des Independent Publishers Book Awards dans la catégorie Actualités / Affaires internationales. Elle est cofondatrice et rédactrice en chef de la revue Jadaliyya, elle siège également aux comités de rédaction du Journal of Palestine Studies et de Human Geography. Elle est par ailleurs membre fondatrice du conseil d’administration du DC Palestinian Film and Arts Festival.
Juriste de formation, elle a été conseillère juridique auprès d’une sous-commission du Congrès des États-Unis, avocate pour le Badil Resource Center for Palestinian Refugee and Residency Rights ainsi qu’organisatrice nationale de la campagne aux États-Unis pour mettre fin à l’occupation israélienne.
Noura Erakat a aussi produit plusieurs documentaires vidéo, notamment « Gaza In Context » et « Black Palestinian Solidarity ». Ses articles ont été publiés dans The Washington Post, The New York Times, Los Angeles Review of Books, The Nation, Al Jazeera et Boston Review. Elle intervient régulièrement sur CBS News, CNN, MSNBC, CBS, Fox News, la BBC et NPR. Elle a été chercheuse invitée au Religious Literacy Project de la Harvard Divinity School (2021) et Freedom Fellow de la Fondation Marguerite Casey.
Initialement publié par Jadalyya. Traduit de l’anglais pour Contretemps par Christian Dubucq
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