Lors de sa tournée sur la Rive-Sud, qui l’a mené à Châteauguay, Longueuil et Beauharnois, le député solidaire a notamment rencontré les membres du Comité logement de Longueuil, de Châteauguay et de Beauharnois, ainsi que les Offices municipaux d’habitation locaux. Le constat a été unanime lors de ces rencontres : les besoins en logement social pour loger les familles sont criants.
« Partout sur la Rive-Sud de Montréal, la crise du logement est bien réelle : rien qu’à Beauharnois, une petite ville de 12 000 habitants, une douzaine de familles vont se retrouver sans logis dès demain. Imaginez l’ampleur de la crise à la grandeur du Québec ! Tous les gens que j’ai rencontrés sur le terrain depuis deux jours m’ont dit la même chose : il manque cruellement de logement social et abordable en ce moment. Si la CAQ ne fait pas du logement social la priorité des priorités pour la prochaine année, on se magasine une crise encore plus grosse l’année prochaine », s’inquiète M. Fontecilla.
Le député solidaire appelle le gouvernement de la CAQ à construire 10 000 nouvelles unités de logement social par année pendant cinq ans afin de répondre aux besoins des 38 000 familles qui patientent sur les listes d’attente pour du logement social au Québec. M. Fontecilla presse également la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, de mettre en place rapidement un registre des loyers afin de contrôler la hausse fulgurante des prix des loyers sur le marché, qui s’est aggravée depuis le début de la pandémie.
« Le problème du manque de logement social a été pelleté par en avant depuis des décennies par tous les gouvernements à Québec et à Ottawa. À l’heure actuelle, il y a des logements locatifs qui se construisent, mais ce sont des logements de luxe qui coûtent beaucoup trop cher aux familles de classe moyenne. Quand ces familles ne se retrouvent pas carrément à la rue, elles doivent se reloger dans des logements tellement chers qu’elles doivent choisir entre payer le loyer ou faire l’épicerie à la fin du mois. Il est temps que la CAQ arrête de dormir au gaz et que la ministre rattrape le retard immense accumulé en matière de logement social », conclut Andrés Fontecilla.
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