« Mme Marois nous dit depuis le début de la campagne qu’elle veut réduire notre dépendance au pétrole. Si nous avons relevé la contradiction entre cette volonté et celle qu’elle affiche d’exploiter le pétrole du gisement Old Harry, elle montre maintenant tout son manque de volonté car aucun investissement n’est prévu pour tourner le dos aux énergies sales et effectuer développer les transports collectifs » constate Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
Si le Parti Québécois s’engage à réparer certains irritants mis en place par le ministre Bachand, comme la taxe santé ou les hausses de tarifs d’électricité, ce plan budgétaire annonce cinq années sous le signe de l’austérité en coupant dans les services publics.
« Alors que le Parti libéral prévoyait comprimer le financement de la santé et de l’éducation en limitant la hausse des dépenses de programmes à 2% par année, le PQ fait passer ce taux à 2,4%. Cette austérité rappelle l’époque du déficit zéro à tout prix de Lucien Bouchard. Elle montre le vrai visage du PQ et enlève beaucoup de crédibilité à sa volonté affichée de désengorger les hôpitaux ou de lutter contre le décrochage scolaire », souligne Serge Roy, candidat de Québec solidaire dans Taschereau.
En santé et en éducation, le Parti Québécois annonce des mesures pour le moins modestes. « Non seulement les dépenses seront compressées, mais les quelque réinvestissements sont d’une ampleur ridicule face aux problèmes qu’ils visent à régler. En finir avec le décrochage scolaire avec 37,5 M$ ? Améliorer le nombre de médecins de famille avec 96 M$ ? Les montants sont lilliputiens face aux besoins qu’ils essaient de combler » de conclure Françoise David.
