Sachant que la lutte contre les changements climatiques entrainera une restructuration majeure de l’économie et du marché du travail, les délégués ont souhaité que ces changements se fassent de concert avec le monde du travail. « Des emplois seront perdus, d’autres seront créés et certains seront amenés à se transformer. Devant l’ampleur des changements, il faut donc s’y préparer dès maintenant », a ajouté le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
Pour la FTQ, il est essentiel d’être proactif dans ce débat et la centrale compte bien y jouer un rôle essentiel. Cela doit se faire aussi avec les gouvernements qui doivent mesurer dès maintenant les impacts de ces changements sur l’emploi et les secteurs économiques visés par l’atteinte d’une société plus verte. « Dans cette transition, la FTQ est profondément convaincue que la prise en compte de l’environnement est compatible avec une croissance économique vigoureuse et le maintien et la création d’emplois. Les gouvernements devront agir en conséquence, tout en consultant nos organisations », a poursuivi Serge Cadieux.
Pour la centrale, ce 31e Congrès est l’occasion de lancer un message fort vers une transition juste, une économie plus propre et verte. « Il s’agit d’un message syndical puissant que nous lançons avec cette déclaration de politique sur l’environnement. La FTQ a bien l’intention de poursuivre son travail de concert avec les organisations de la société civile et environnementales », a conclu Daniel Boyer.