Au cours de la dernière année, la CLASSE s’est imposée comme le pôle combatif du mouvement étudiant et a su créer un mouvement de masse qui est la raison principale pour laquelle la hausse des frais de scolarité et la loi 12 sont maintenant choses du passé. « Tout au long de la campagne de grève, les associations membres de la CLASSE ont effectué un travail incroyable, alors que la CLASSE a réussi à se lever et à non seulement bloquer la hausse, mais à défier l’agenda néolibéral derrière ce choix idéologique » rappelle Jeanne Reynolds, coporte-parole de la CLASSE. « La CLASSE et ses associations membres sont les principales responsables des différentes victoires que nous avons su obtenir lors de la campagne de l’hiver dernier et elles ont porté avec brio le syndicalisme de combat et la lutte pour une éducation gratuite et libre de l’ingérence du privé durant toute la durée de la campagne de grève » souligne pour sa part Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE.
Pour sa part, l’ASSÉ continuera à se mobiliser, puisque plusieurs enjeux dans le cadre de l’après-grève attendent toujours une résolution, notamment le sommet sur l’éducation post-secondaire qui devrait avoir lieu dans les prochains mois. Dans cette perspective, toutes les associations étudiantes du Québec sont conviées à une Rassemblement national étudiant (RNE) les 1er et 2 décembre prochains afin de jeter les bases d’une collaboration.
Fondée en 2001, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) regroupe plus de 66 000 membres provenant de 31 associations étudiantes collégiales et universitaires. Depuis janvier 2012, plus de 25 000 membres se sont joints à l’ASSÉ
