Mais nous, on la porte cette responsabilité, cette charge mentale qui nous pousse à agir. Agir au quotidien et dénoncer ici aujourd’hui l’inaction d’une élite politique et capitaliste qui ne la vit pas, cette charge mentale, l’écoanxiété des jeunes, l’inquiétude des mères, la charge mentale verte.
Cette charge mentale verte est fortement liée à la subsistance et à la gestion du foyer : manger sainement sans se ruiner, limiter ses déchets, limiter les contaminants et produits toxiques, acheter en vrac, préparer des repas bio, faire soi-même les produits ménagers, magasiner dans les friperies…vous me voyez venir : cette charge est principalement portée par les femmes.
Les rôles sociaux leur attribuent déjà la planification et l’organisation, et là on ajoute la charge morale d’être garantes de la conduite écoresponsable des ménages.
Il faut bien comprendre que le problème ce n’est pas la charge mentale verte, c’est sa non-reconnaissance, sa non-valorisation, le non-choix de la porter et le non-partage équitable qui représente une surcharge pour les femmes.
Il faut en finir avec des solutions qui font porter le fardeau aux femmes de transformer leurs comportements et leurs habitudes, ou qui impliquent le travail d’autres femmes dans des positions vulnérabilisées.
Notre avenir est collectif, donc cette charge doit l’être et ce sont nos gouvernements qui doivent agir ! On en a marre de se faire présenter la destruction des écosystèmes, la pollution et les impacts sur notre santé comme des dommages collatéraux obligés. On veut une société basée sur les valeurs féministes qui place l’économie au service du vivant !
On a le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux des humains, des communautés et de la biodiversité ; et il est temps que nos ambitions soient entendues et répondues collectivement.
Aujourd’hui, nous sommes des centaines à montrer notre rapport de force, mais le 18 octobre, en solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent les effets de la crise climatique de façon disproportionnée, sous serons des milliers dans la rue, devant ce même parlement, pour la Marche mondiale des femmes. Des milliers pour dénoncer le capitalisme responsable de la crise climatique et de l’effondrement de la biodiversité au détriment de la santé et de la vie des populations et celles des prochaines générations.
Merci d’être nombreux et nombreuses aujourd’hui et je vous invite à venir en grand nombre le 18 octobre, pour la Marche mondiale des femmes, car nous marcherons pour le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux des humains, des communautés et de la biodiversité.
Nous marcherons pour affirmer que notre solidarité est plus forte que jamais.
Nous sommes en lutte pour transformer le monde, il en a urgemment besoin.
******
Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d’avoir accès aux articles publiés chaque semaine.
Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d’avoir accès à ces articles.
Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :
Un message, un commentaire ?