Pour le syndicat des employés, l’inaction des gouvernements y est pour beaucoup.
« Nous ne cessons de prêcher dans le désert que les crédits d’impôt à la production de l’information doivent s’étendre à la production audiovisuelle et ne pas s’appliquer uniquement à la presse écrite », de rappeler Carl Beaudoin, président provincial du Syndicat des employé(e)s de TVA (SCFP 687).
« C’est encore un coup très dur pour la production d’information régionale et pour la vitalité culturelle et citoyenne des régions. Il est temps que les gouvernements se réveillent : l’effritement et la disparition des salles de nouvelles à travers le Québec, c’est un poison. Si on se retrouve avec une société de plus en plus polarisée, divisée, rongée par la désinformation et l’incivilité, c’est entre autres parce que nos dirigeants provinciaux et fédéraux laissent tomber le journalisme régional », d’ajouter Carl Beaudoin.
« Aussi, avant ces nouvelles compressions, nos membres journalistes étaient déjà débordés et exténués. Là, on nous dit qu’ils devront en plus s’occuper du volet technique ? On ne voit pas comment ils vont y arriver et nous sommes extrêmement inquiets », a-t-il conclu.
Le syndicat s’affairera dans l’immédiat à soutenir ses membres touchés, puis s’assurera que les mises à pied sont faites conformément à la convention collective et aux lois du travail.










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