« C’est un secret de polichinelle, nos producteurs privés dans le domaine de la culture et de l’information sont en crise. Le Groupe TVA ne fait pas exception et il faut s’en inquiéter. Il est stupéfiant de constater qu’il n’y a ni plan ni programme d’aide ou de soutien depuis le temps que toute l’industrie a sonné l’alarme », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
À ce chapitre, il faut se désoler que le secteur de la télévision privé n’ait pas encore accès aux crédits d’impôt pour soutenir la main-d’œuvre journalistique et que le Québec soit le dernier de classe au Canada en ce qui a trait aux crédits d’impôt accordés pour la production télévisuelle. Par ailleurs, s’il est important qu’Ottawa finance adéquatement la société d’État, Radio-Canada\CBC, il nous apparaît tout aussi important de laisser au secteur privé de la télévision le soin de se financer par des revenus publicitaires qui devraient leur être exclusifs.
« Ici, c’est de l’avenir de notre culture dont nous parlons, de notre capacité de rester bien informé, que ce soit à Montréal, mais aussi dans nos régions. Le message pour nos gouvernements c’est que le temps presse. Ça n’a pas de sens de laisser aller à la dérive toute une industrie qui a permis de construire ce que nous sommes par de bonnes productions et de l’information crédible tant à Montréal que dans nos régions », conclut la présidente.









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