À la source de ces hausses : une directive ministérielle qui oblige dorénavant les établissements de santé à autofinancer leurs aires de stationnement. « Pour nous, c’est clair : il s’agit d’un obstacle supplémentaire à l’accessibilité aux services de santé et aux services sociaux. Ce sont des frais accessoires qui nuisent aux personnes les plus vulnérables, tout particulièrement à celles qui résident en CHSLD car elles pourraient subir davantage d’isolement. Tous n’ont pas les moyens de débourser 145 $ par année, par exemple, pour utiliser le stationnement de la résidence d’un parent ou d’un proche. M. Barrette semble oublier que dans certaines régions plus éloignées, la voiture est la seule option », s’indigne la présidente de l’APTS, Carolle Dubé.
Le personnel subit également de plein fouet ces hausses de tarifs. En Montérégie par exemple, ceux-ci grimperont de 20 %. « C’est encore une taxe déguisée, dénonce la présidente. Ce n’est pas une façon équitable de financer les services de santé et les services sociaux. Pas plus que ne l’étaient les frais accessoires dans les cliniques médicales. »
Pour signer la pétition, qui demande au ministre Barrette de retirer l’obligation faite aux centres intégrés de santé et de services sociaux et aux centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux d’autofinancer leurs aires de stationnement, allez au : www.jesigne.aptsq.org.
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