Mardi 8 juillet à 11h00
Devant le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale
655, rue Parthenais, Montréal
Quoi : Conférence de presse et rassemblement
Qui : Comité des travailleuses et travailleurs d’Amazon de Montréal

– Centre des travailleurs et travailleuses immigrant·e·s (CTI)

- Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon de Laval – CSN

- Mouvement Action-Chômage

Pourquoi :

En cette journée Amazon Prime, alors que les profits de l’entreprise atteignent des sommets, 4 500 ex-employé·e·s d’Amazon au Québec demeurent sans emploi, sans indemnités adéquates et sans réel soutien gouvernemental.

Des travailleuses, travailleurs et leurs allié·e·s se réuniront pour dénoncer l’inaction du gouvernement du Québec face aux licenciements massifs chez Amazon, et son refus d’offrir des mesures concrètes pour accompagner la transition professionnelle de ces personnes. Pendant que Jeff Bezos dépensait 50 millions de dollars pour son mariage à Venise, ici
au Québec, des ex-employé·e·s peinent à payer leur loyer et à subvenir à leurs besoins de base.

Les travailleuses et travailleurs se sentent abandonné·e·s non seulement par Amazon, mais aussi par le gouvernement québécois. Aucun versement complet de l’indemnité de départ prévue par la loi, aucune mise en place d’un comité de reclassement, ni même d’accompagnement significatif. Le 7 mai dernier, alors qu’ils et elles s’étaient rendu·e·s à Québec, l’entrée à l’Assemblée nationale leur a été refusée, malgré une invitation officielle.

De plus, cette journée Amazon Prime est marquée par un fait troublant : les colis Amazon continuent de circuler dans tout Montréal, même si l’entrepôt principal reste fermé. Amazon a relancé ses pratiques douteuses en recourant à des sous-traitants comme Intelcom, où les conditions sont encore plus précaires : vol de salaire, insécurité d’emploi, et absence de droits. Il s’agit d’une attaque directe contre les droits des travailleuses et travailleurs, motivée par la recherche de profit, avec la complicité du gouvernement.

Nos revendications :

Nous exigeons que la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Kateri Champagne Jourdain, rencontre immédiatement les travailleuses et travailleurs licencié·e·s d’Amazon, et qu’elle soutienne concrètement leur
droit à un emploi digne, à la justice et au respect.

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