Des travailleuses et travailleurs affiliés à la CSN ont tenu des actions à Rouyn-Noranda, Baie-Comeau, Sept-Îles, Québec, Montréal, L’Assomption, Gatineau, Saint-Hyacinthe, Saint-Sauveur, Salaberry-de-Valleyfield, Sherbrooke, Sorel-Tracy et Trois-Rivières pour dénoncer les nombreuses politiques caquistes qui nuisent l’ensemble de ces derniers.
La présidente de la centrale trouve tristement ironique que l’on souligne la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs au moment même où le gouvernement s’attaque frontalement aux travailleuses et aux travailleurs de plusieurs façons. « La privatisation croissante du système de santé prive la population de services et elle érode les conditions de travail dans le public, qui emploient des milliers de Québécoises. L’austérité imposée dans tous les services publics accentue les inégalités. Enfin, le projet de loi 89, ce cadeau pour les patrons, survient au moment où le contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation milite plutôt en faveur d’une amélioration des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs. Ce projet de loi doit être abandonné », continue-t-elle.
« En terminant, le refus d’agir du gouvernement pour améliorer les conditions de vie de milliers de salarié-es est affligeant. Depuis ce matin, une personne payée au salaire minimum gagne 0,35 $ l’heure de plus qu’hier. Ça ne permet pas de faire face à la hausse des coûts du logement, de l’épicerie et de l’électricité. Les travailleuses et les travailleurs qui gagnent ce salaire le savent et le gouvernement aussi. Avec son projet de loi 89, ce dernier dit vouloir protéger les personnes vulnérables. Il les "protégerait" bien mieux en augmentant le salaire minimum de façon conséquente plutôt qu’en s’attaquant aux droits syndicaux, qui permettent d’améliorer concrètement les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs », termine la présidente.
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