Édition du 3 décembre 2024

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Extrême-droite

L’extrême droite en Europe : la galaxie fasciste italienne

Checchino Antonini décrit les liens entre les groupes d’extrême droite en Italie, leurs actions et leurs liens avec institutions.

24 mai 2022 | tiré d’Europe solidaire sans frontières

Le samedi 9 octobre 2021 au soir à Rome, quelques centaines de personnes ont attaqué le siège national de la CGIL [1], le plus ancien et le plus important des syndicats italiens. Étaient présents les dirigeants de Forza Nuova, organisation – petite mais durable – de la droite extrême. L’un de ces dirigeants, Giuliano Castellino, n’aurait pas dû être dans la rue mais il s’est dérobé, pour la énième fois, à la surveillance spéciale dont il fait l’objet pour « violation répétée des normes anti-covid ». Cette mesure s’applique à quiconque est considéré « socialement dangereux », ce qui n’a pas empêché Castellino d’être bien en vue dans les manifestations No Vax, lors du déferlement de la pandémie.

Quarante-cinq ans, un pedigree dans différents groupes de la diaspora fascistoïde, entrant et sortant, jusqu’à son ancrage dans Forza Nuova, Castellino est apparu dans plusieurs enquêtes, comme celle concernant les ultras du Stade della Roma sur les présumés chantages au président de l’équipe pour extorquer des billets d’entrée, ou celle concernant un attentat en 1999 dans le cinéma « repaire de juifs » qui projetait un film sur le procès du criminel nazi Adolf Eichmann. Puis il a été « pincé » avec cent grammes de cocaïne et empêtré dans une fraude de plusieurs millions au détriment du service sanitaire national. Il a fini en prison en 2019 et a été condamné en première instance pour l’agression de deux journalistes ; deux ans avant, il avait fait partie des fascistes qui voulaient empêcher l’évacuation d’un logement social qui avait été affecté à une famille d’origine érythréenne. Il sera condamné deux ans après pour violence, blessures et résistance à agent public et pour participation à une manifestation non autorisée.

Voilà comment Castellino est devenu le lieutenant de Roberto Fiore, fondateur de Forza Nuova. À 19 ans, celui-ci avait été l’un des membres fondateurs du mouvement néofasciste subversif Terza Posizione. Dans les années quatre-vingt, il avait été condamné, en première et en seconde instance, pour association subversive et bande armée, mais il n’avait pas effectué la peine parce qu’il avait fui à l’étranger. En 1999, quand les délits avaient été prescrits, il était revenu en Italie : il avait vécu jusque-là en Angleterre où il avait ouvert avec, dit-on, la caisse de Terza Posizione, une agence d’organisation de vacances studieuses. Ce n’est qu’un petit morceau de l’empire économique dont font aussi partie d’étranges associations, riches, de défense de la religion catholique, mais aussi anti-avortement, négationnistes, antisémites (par exemple le Saint George Educational Trust qui semble avoir financé la participation de Forza Nuova à la galaxie No Vax depuis le primtemps 2020), et en lien avec des fauteurs de troubles phalangistes espagnols. Il est important de souligner le lien étroit de l’extrême droite fasciste italienne avec les gangs mafieux, des secteurs de l’église traditionnaliste, des forces armées et des corps de police, « fausses barbes » plus ou moins détournées. Son bras européen s’appelle Alliance pour la Paix et la Liberté et Forza Nuova y fait très bon ménage avec l’Aube dorée grecque et d’autres très petites formations fascistoïdes.

Fiore, Castellino et les dirigeants de Forza Nuova, parmi lesquels un ex-terroriste du Nar (Noyaux armés révolutionnaires [2]) ont maintenant été arrêtés et sont en attente de procès pour l’attaque de la CGIL. C’est un geste d’une haute valeur symbolique vu qu’historiquement le mouvement fasciste, en Italie, est né avec l’argent des propriétaires terriens et des industriels pour attaquer les sièges du mouvement ouvrier organisé. Six procureurs, qui établissent un lien entre les armes et la piste de l’argent, enquêtent simultanément sur Forza Nuova, qui voulait infiltrer et diriger la galaxie No Vax.

Forza Nuova et les No vax

Forza Nuova, née en septembre 1997, est parmi les plus anciennes formations néofascistes post-MSI [3]. De matrice catholique intégriste, elle s’inspire ouvertement, depuis toujours, de la Garde de fer roumaine fondée par Corneliu Zelea Codreabu, l’un des mouvements antisémites les plus sanguinaires que l’Europe ait jamais connus. Active dans les années trente et quarante, la Garde de fer a fini par collaborer avec les Nazis et pratiquer l’action terroriste à grande échelle. On peut lire sur un site très documenté, l’Observatoire démocratique sur les nouvelles droites en Italie, que Forza Nuova a attiré plusieurs fois l’attention de la magistrature. À de très nombreuses reprises, des militants et des dirigeants de Forza Nuova, ou qui en avaient été membres, ont été condamnés pour agressions violentes. Concernant la nature de cette organisation, ce qui a été particulièrement révélateur, ce sont deux déclarations de la Cour de cassation. La première, du 8 juin 2010, par une sentence contraire à une plainte de Roberto Fiore, considère comme « pleinement justifié l’usage des expressions », « nazifascistes » et « néofascistes » à propos de Forza Nuova. La seconde, du 10 février 2011, lavait de l’accusation de diffamation le directeur et un journaliste du Corriere della Sera, dénoncés dans ce cas aussi par Roberto Fiore, pour l’interview d’un homme politique qui définissait l’organisation comme « clairement fasciste » et « porteuse de valeurs comme la xénophobie, le racisme, la violence et l’antisémitisme ». Le texte de la sentence affirmait qu’« à la lumière des faits historiques et du cadre règlementaire en vigueur pendant les vingt années du fascisme, notamment des lois raciales », la qualité de fasciste « ne peut être épurée de la qualité de raciste et considérée comme non contaminée par le rapprochement avec le nazisme ». Cette sentence a été très utile lors du procès où l’accusé était Franco Turigliatto, dirigeant historique de la Quatrième Internationale en Italie et sénateur de 2006 à 2008. Turigliatto avait quitté en direct un plateau de télévision pour protester contre la présence de Fiore dans la même émission. Fiore l’avait mal pris et avait porté plainte, sans succès, contre notre camarade qui, en quittant le plateau avait rappelé la nature fasciste et les actes criminels de Forza Nuova.

Forza Nuova, après avoir subi en mai 2020 une importante scission qui a donné naissance à la Rete dei Patrioti (réseau des patriotes) et vidé beaucoup de sections territoriales, a fait le choix stratégique de s’infiltrer dans les mouvements No Vax et No Green Pass, en radicalisant les mots d’ordre surtout contre la « dictature sanitaire ». La lutte avec un autre mouvement, CasaPound Italia, pour l’hégémonie dans la galaxie néofasciste, la pousse toujours plus vers des dérives violentes. L’attaque de la CGIL servait à marquer son action d’un ton indubitablement fasciste.

Des représentants éminents de Forza Nuova considèrent eux aussi la crise interne comme « dévastatrice », crise contre laquelle l’« action forte » contre le siège de la CGIL aurait dû aider à revenir sur le devant de la scène, en rappelant aussi les attaques fascistes d’il y a cent ans contre les syndicats. Une action peut-être victorieuse du point de vue médiatique, mais désastreuse de beaucoup d’autres points de vue, vu que des difficultés croissantes dans d’autres parties de l’Italie et la concurrence avec CasaPound Italia et celle du récent Movimento Nazionale - La Rete dei Patrioti (MNRP), ont conduit beaucoup de membres de Forza Nuova à la quitter ou à adhérer à d’autres groupes d’extrême droite.

Ces dernières années, signale Antifascist Europe (projet de recherche impulsé par la Fondation Rosa Luxemburg), il y a eu une augmentation alarmante des actions de haine, par les campagnes de discrimination sur le web ou par les agressions dans la rue contre des minorités, des migrants et des personnes LGBT. Ce sont en fait les cibles principales de la violence d’extrême droite, qui frappe aussi les étudiants ou les syndicalistes de gauche. Certains signes montrent aussi un risque d’escalade au niveau terroriste, comme le prouvent des découvertes de dépôts d’armes des néofascistes, parfois cogérés avec la pègre. Pour ne prendre qu’un exemple, l’attention des enquêteurs sur Forza Nuova a été attirée par les connexions anormales entre les membres de ce parti et certains porte-voix des No vax, comme Roberto Falco, frère d’Angelo, membre d’une bande liée aux clans criminels de Bari. Il semble que les chefs de Forza Nuova cherchent à recruter des personnes dans les chats No Vax, en portant une attention particulière à celles pour qui l’usage des armes est familier. Dans cette galaxie, on trouve aussi le mouvement des Gilets orange fondé par l’ex-général des carabiniers Pappalardo, devenu populaire pour ses déclarations homophobes et intolérantes, qui résonnent encore plus brutalement en pensant à son rôle militaire passé. Comme en France, forces de l’ordre et forces armées ne sont pas seulement un vivier d’extrémistes de droite mais aussi le véhicule pour un sens commun raciste, sexiste, homophobe et fascistoïde qui commence à gagner aussi des milieux plus amples de la société.

Une galaxie noire

À presque cent ans de la marche sur Rome persiste donc une galaxie néofasciste plutôt éclatée – Antifascist Europe a compté au moins onze organisations de toutes tailles – qui chaque jour essaient de conquérir une visibilité à travers des cérémonies bruyantes de commémoration du passé fasciste ou avec des actes de brigades dans les courbes de stades et dans les villes, contre des militants de gauche, des personnes LGBTI, des migrants.

La galaxie noire est formée d’un réseau de groupes locaux, d’associations, de squats d’extrême droite, souvent liés aux trois principales organisations nationales évoquées ci-dessus : CasaPound Italia (CPI), Forza Nuova (FN), Movimento Nazionale – La Rete dei Patrioti (MNRP). Ce dernier représente une faction récente, après sa scission avec Forza Nuova ; il a malgré tout quelques points communs avec CasaPound Italia, faisant partie tous les deux d’un fan club fondé par d’ex terroristes néofascistes de Terza Posizione, pour ensuite créer des sites où organiser des services et des activités de temps libre.

Montée des partis institutionnels d’extrême droite

Il y a une tendance visible à la baisse des adhésions concernant ces trois groupes principaux. Les partis institutionnels d’extrême droite, la Lega de Matteo Salvini ou Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, semblent obtenir malgré tout plus de suffrages, en nombre peut-être suffisant pour former une nouvelle majorité pour les prochaines élections politiques de 2023. Des données récentes sur les intentions de vote des Italiens, il ressort que le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia a connu une forte croissance pendant ces derniers mois, arrivant à 21,5 % et se plaçant devant le Parti Démocrate, stable à 20,9 %. La Ligue de Matteo Salivini est en baisse à 17,5 %.

Ces deux partis représentent en fait un bloc conservateur et nationaliste, avec une proximité idéologique qui se traduit par des campagnes communes contre les ONG, les droits civils et humains, un fort euroscepticisme, des propositions anti-avortement et d’auto-défense. Ils sont cependant aujourd’hui divisés au Parlement, car Fratelli d’Italia représente l’opposition de droite au gouvernement, alors que la Ligue est complètement impliquée dans la majorité de Draghi.

Il y a toujours des tentatives de gagner l’hégémonie dans l’espace de l’extrême droite, même si c’est avec des conflits de basse intensité, sans affrontements ouverts. Au niveau national, CasaPound Italia et la Ligue ont surtout des relations de voisinage, et Forza Nuova et Fratelli d’Italia ont plus de liens de familiarité. De plus, il y a une lutte entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni pour avoir le leadership de l’extrême droite. Tandis que le récent déclin de Forza Nuova, dont les leaders ont été arrêtés, a donné l’opportunité à leurs concurrents de mettre en avant une stratégie de substitution, en récupérant certains de leurs membres et même quelques sièges.

Si la présence ouvertement néofasciste dans le pays semble limitée dans les suffrages électoraux, il existe donc un fascisme mainstream dans lequel transitent des personnages liés à tel ou tel groupuscule extrémiste mais qui dans la Ligue et dans Fratelli d’Italia rencontrent une classe politique expérimentée, qui s’est développée pendant les années du gouvernement de Berlusconi qui, unique en Europe, bien avant Orban et Zelensky, a dédouané et adopté des idées et des personnes de la droite ouvertement fasciste. Une classe politique qui ne dédaigne pas de faire alliance avec des secteurs du crime organisé. Fratelli d’Italia, dont le logo symbolique a gardé la flamme du MSI, est actuellement le premier parti dans les sondages mais probablement aussi le parti qui a le plus grand nombre de cadres compromis avec les mafias.

Cette collusion entre secteurs industriels, criminels, maçonniques, appareils d’État et OTAN, est une constante, dans la longue histoire de la fascisteria italienne, comme l’ont démontré dans les années 70 l’histoire de la loge P2, les massacres d’État (attentats sanglants) et le récent résultat de l’enquête sur le massacre fasciste de la Place de la Loge à Brescia, le 28 mai 1974.

CasaPound et ses différentes facettes

Si Forza Nuova est bigote jusqu’à l’extrême, CasaPound Italia est plus laïque et a une approche friendly, racoleuse, qui essaie de s’approprier quelques mythes, styles ou personnages typiques de la gauche ou de toute façon étrangers à la droite comme, par exemple, le personnage des bandes dessinées de Corto Maltese, l’auteur-compositeur Rino Gaetano ou même Che Guevara que l’on essaie de mettre dans le même Panthéon que celui où se trouvent l’écrivain D’Annunzio et quelques fascistes de la première moitié du XXe siècle : Italo Balbo, Evola, Degrelle etc. Mais les deux formations fascistissimes possèdent toutes deux un curriculum criminel de haut niveau et pataugent dans l’océan des mécontentements causés par une crise économique sans fin aiguisée par les mesures contre la pandémie.

Le modèle d’organisation de CasaPound Italia – fondé sur des squats sociaux identitaires – a inspiré des expériences similaires comme Haus Montag en Allemagne et Casal Tramuntana en Espagne. Ces groupes ont organisé ensemble plusieurs campagnes, comme celle du Front européen de solidarité pour la Syrie, qui a rassemblé en juin 2013 plusieurs de leurs membres à Rome pour manifester avec CasaPound Italia. D’autre pays aussi ont été impliqués, comme le Portugal avec Escudo Identitario et la Russie qui collabore à Wotan Jugend.

Cette dernière collaboration est en réalité étonnante parce que l’un des principaux liens de CasaPound Italia, ces dernières années, s’est situé de l’autre côté du front de la guerre, près du parti néonazi ukrainien Pravi Sektor alors que Forza Nuova collabore avec les milices prorusses de Dugin dans le Donbass. CasaPound Italia aime aussi traiter avec la France, en développant des rapports commerciaux au travers de sociétés, comme Carré Français, Badabing, Angelino Bros, Riwal Italie [4] etc., toutes ayant leurs sièges en Italie mais avec des investissements de capitaux partiellement ou entièrement français.

Le geste criminel le plus odieux impliquant CasaPound Italie est le massacre du 13 décembre 2011, à Florence, quand un néofasciste a tué deux migrants sénégalais avant de se tuer à son tour avant d’être capturé. Les victimes se nommaient Samb Modou et Diop Mor, le tueur Gianluca Casseri, considéré jusqu’alors comme un intellectuel de référence de l’organisation elle-même (il avait ensuite pris ses distances). CasaPound, souvent camouflée en comité de citoyens, est en première ligne dans les manifestations racistes contre les migrants, les réfugiés, les bénéficiaires étrangers de logements sociaux, dans les agressions contre les étudiants de gauche, dans les exhibitions musclées devant le Parlement contre le droit du sol et d’autres faits de la chronique noire.

Des centaines de ses militants et dirigeants ont été condamnés pour les délits les plus variés et les plus graves commis au nom du « les Italiens d’abord », le même slogan que celui de Salvini. Leur journal s’intitule justement le Primato Nazionale (« Primauté Nationale »).

Cela n’a pas empêché les partis de la droite officielle de désigner et parfois de faire élire des candidats membres de CasaPound Italia qui semblent être protégés par leur bonne étoile y compris aux sommets du ministère de l’intérieur où la Direction centrale de la Police de prévention (protocole N.224/SIG. DIV 2/ Sez.2/4333 du 11 avril 2015) avec signature en bas de page du directeur central, le préfet Mario Papa, a défini CasaPound comme une organisation de braves garçons très disciplinés, avec « un style de militantisme efficace et dynamique mais rigoureux dans le respect des hiérarchies internes » poussés par l’objectif déclaré de « soutenir une réévaluation des aspects novateurs et de promotion sociale des années vingt » (du fascisme, mais le mot n’est pas utilisé !). Ce rapport valorise la « projectualité » clairement xénophobe du groupe « cherchant à obtenir l’affirmation d’un accord au-delà des schémas rigides des organisations de terrain », justement au moment où CasaPound Italia rapprochait ses forces de celles de Salvini.

Le leader de CasaPound Italia est aussi la voix du groupe musical Zet-Oalfa, ZOA qui, en grec, signifie « animaux », comme un célèbre bataillon des SS, et qui se caractérise par ses chansons en hommage à Hitler et à Mussolini ; « un, j’enlève la ceinture, deux, la danse commence, trois, je vise bien, quatre, coup de ceinture », c’est généralement Iannone, le chanteur des ZOA, qui le hurle depuis la scène et son micro pendant que le public dans la salle met cette strophe en pratique en commençant à se frapper. Plusieurs fois. Avec tant de blessures que, la danse finie, elles représentent de petites médailles dont on peut être fier. Le coup de ceinture apparaît comme un rite d’initiation. Et c’est peut-être l’unique note de couleur dans cette liste de délits.

Mais le fond de l’affaire, beaucoup moins rassurant, est qu’en absence d’un Nuremberg italien, et sous l’effet de la célèbre amnistie de 1948 – le garde des sceaux était alors le leader du Parti communiste, Palmito Togliatti qui rendit leur poste à presque tous les fonctionnaires, les soldats et les policiers liés au fascisme –, les appareils administratifs et militaires italiens sont passés du fascisme à la nouvelle république en portant avec eux une sous-culture fascistoïde et une structure politique utile pour souder les différentes générations de fascistes prêtes à faire le sale boulot pour la Confondustria (le Medef italien), l’Otan et la droite de gouvernement, hier la Démocratie Chrétienne, aujourd’hui Berlusconi, la Ligue et Fratelli d’Italia.

Checchino Antonini

P.-S.
• Revue L’Anticapitaliste n°135 (mai 2022). Publié le Dimanche 29 mai 2022 à 18h55 :
https://lanticapitaliste.org/actualite/histoire/italie-la-galaxie-fasciste

• Traduction de Bernard Chamayou.

Notes

[1] L’équivalent de la CGT.

[2] Groupe armé néofasciste italien actif de 1977 à 1985 et considéré comme responsable de plusieurs attentats sanglants.

[3] Le Mouvement social italien (en italien, Movimento sociale italiano, abrégé en MSI) rebaptisé en 1972 Mouvement social italien – Droite nationale (Movimento sociale italiano - Destra nazionale, MSI-DN) était un parti politique néofasciste italien, fondé le 26 décembre 1946.

[4] Riwal a été mêlé à des affaires de financement du FN-RN. (NDLR)

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