Au cours des dernières rencontres, plusieurs sujets d’importance ont été abordés dont les offres salariales, les modifications d’échelons pour certains titres d’emploi, les droits parentaux, l’assurance salaire et le régime de retraite. La SAS-CSD a déposé plus de 160 demandes (monétaires et normatives) au CPNSSS, lesquelles sont toujours en négociation et dépourvues de conclusion à ce jour. Les discussions en « mode exploratoire » maintenant dirigées par un médiateur, suite à notre demande, ont suscité de meilleurs échanges, mais sont encore peu déterminantes. « Après toutes ces rencontres, nous sommes arrivés à un point culminant des négociations : soit on avance vers une entente, soit on avance vers un conflit de travail. C’est très long, les réponses sont vagues et dépourvues de conclusions satisfaisantes malgré la lourdeur des discussions et notre demande de médiation. Le gouvernement est fermé, peu importe le syndicat. Aucune autre organisation n’est plus avancée » a précisé Sanny Tanguay - présidente du SAS-CSD.
Les délais de négociation de la Centrale sont les mêmes que ceux du Front commun. « Malgré le fait que nous ne faisons pas partie du Front commun, nous participons à toutes nos rencontres et nous sommes prêts à répondre à la demande de nos membres s’ils décident d’avancer vers un conflit de travail à l’automne. Dans ma carrière, j’ai rarement connu des négociations aussi longues et fermées. Tout de même, contrairement à ce que certains pourraient penser, nous avançons plus vite que le Front commun sur certains sujets grâce à notre processus de consultations plus serré. Nous faisons notre travail, nos mandats de grève sont sortis, nos services essentiels sont réglés et nos dernières demandes sont déposées au CPNSSS » a exprimé Stéphanie Gosselin - conseillère à la négociation de la CSD.