« L’absence de résultats à la table de la négociation ne nous laisse pas le choix d’envoyer un premier coup de semonce à l’employeur. Ce premier débrayage aura un impact sur les activités de pêche qui débutent dans les réserves fauniques. Nos membres, eux-mêmes des passionnés de la nature, détestent l’idée de gâcher les parties de pêche des Québécois et des Québécoises, mais avec des salaires entre 16 et 17 $/heure, ils arrivent au bout de leur patience », affirme Michel Girard, vice-président du SFPQ, responsable de la mobilisation.
Parmi les points en demande de la part des travailleuses et des travailleurs à la table de négociation, on retrouve les iniquités de traitement, la flexibilité de gestion, la mobilité du personnel, mais surtout la rémunération.
« À dix jours des premières journées de grève, la balle est dans le camp du gouvernement Legault pour éviter que le conflit ne s’envenime. Malheureusement, il refuse toujours d’offrir à nos membres de la Sépaq le rattrapage salarial obtenu par l’ensemble du secteur public en 2023. Cette inaction pèse de plus en plus lourd sur l’attraction et la rétention du personnel qui quitte pour des emplois mieux rémunérés. Ce n’est pas en offrant des augmentations de salaire de seulement 9 % sur 5 ans que la Sépaq pourra conserver son personnel », rappelle le porte-parole syndical.
La convention collective pour quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023.
Le SFPQ représente les établissements suivant en négociation :
– Les parcs nationaux ;
– Les réserves fauniques ;
– Le Manoir Montmorency ;
– Le Parc de la Chute-Montmorency ;
– Le siège social ;
– Les campings ;
– Les centres touristiques ;
– Le Gite du Mont-Albert ;
– L’Auberge de montagne des Chic-Chocs ;
– L’Auberge de Port-Menier ;
– L’Aquarium du Québec.
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