« Les questions éthiques, légales et scientifiques liées à un projet de passeport vaccinal sont trop importantes pour que le gouvernement du Québec prenne une décision sans procéder à une consultation démocratique et entendre les experts. Le débat sur le bien-fondé d’une telle mesure agite actuellement plusieurs pays dans le monde. Partout, les risques de dérapages et les potentiels effets discriminatoires sont discutés. Qui pourrait exiger de voir un tel passeport vaccinal ? Pourrait-il être exigé pour accéder à des lieux privés ? Pourrait-il être exigé par certains employeurs ? Pourrait-il être exigé à la location d’un logement ? Comment s’assurer que cela n’alimente pas les inégalités déjà révélées par la crise ? », questionne le porte-parole de Québec solidaire.
Québec solidaire a fait parvenir une lettre ce matin au président de la Commission de la santé et des services sociaux afin que les parlementaires de tous les partis statuent sur la pertinence d’une telle commission parlementaire.
« Les élu•es de toutes les formations politiques doivent être impliqué•es dans le processus décisionnel et dans l’établissement de balises importantes si le gouvernement va de l’avant avec ce projet de passeport vaccinal. La responsabilité des parlementaires est de mener de tels débats, au bénéfice du bien commun. Le gouvernement ne peut pas se précipiter dans cette décision sans consulter », affirme Gabriel Nadeau-Dubois.
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