Après des années de mobilisations altermondialistes visant à freiner la mondialisation néolibérale, comment expliquer que ce soit finalement la droite populiste qui parvienne à mettre la démondialisation à l’ordre du jour politique en Occident ? Quel serait par ailleurs un projet de « démondialisation heureuse », plus juste, solidaire et respectueuse de la planète et des peuples, notamment en Europe et en Amérique du Nord ? Et quelles voies se dessinent pour le Québec dans ce contexte de reconfiguration ?
Aperçu du sommaire :
« Pour une démondialisation heureuse » par Emiliano Arpin-Simonetti, secrétaire de rédaction
« Ce que démondialiser veut vraiment dire » par Aurélien Bernier, essayiste et militant
« Les pièges de l’ALENA 2.0 » par Nathalie Guay, adjointe au comité exécutif de la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
« Quel projet pour l’Europe ? » par Anne-Cécile Robert, directrice des éditions et des relations internationales du Monde Diplomatique, professeure associée à l’Institut d’études européennes de l’université Paris B
« L’altermondialisme, plus pertinent que jamais » par Catherine Caron, rédactrice en chef adjointe et Claude Vaillancourt, écrivain et président d’ATTAC-Québec
« Altermondialisme ou démondialisation ? » par Jonathan Durand Folco, professeur à l’École d’innovation sociale de l’Université Saint-Paul
« Pour une mondialisation alternative », par Walden Bello, sociologue et cofondateur de l’ONG altermondialiste Focus on the Global South
« Le Québec face à la mondialisation : contraintes, résistances et voies de sortie », Échange entre Simon-Pierre Savard-Tremblay, sociologue et chroniqueur, et Éric Pineault, professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Propos recueillis par Emiliano Arpin-Simonetti
Artiste invité : Alain Reno
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