« Après 54 semaines de négociation, il est totalement injuste que la compagnie recule sur certains points qui avaient déjà fait l’objet d’un accord », a déclaré Dave Moffat, vice-président administratif pour la région de l’Ontario du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP). « Les travailleurs de la mine cherchent à conserver la légitimité de leur voix collective en étant représentés par un syndicat et à maintenir les procédures en bonne et due forme en place depuis plusieurs années. »
La mine est un important employeur de la ville de Goderich et emploie des travailleurs depuis les années 1950. Les travailleurs, membres de la section locale 16-O du SCEP, étaient en négociation depuis le mois de février 2012 pour renouveler leur convention collective.
« Ces travailleurs ont attendu assez longtemps pour avoir la sécurité d’une convention collective en place, a ajouté Dave Moffat. Il est temps que Compass Minerals respecte les procédures de négociation collective en vigueur, revienne à la table de négociation et s’assure que les travailleurs puissent reprendre le travail aussitôt que possible. »