Les salarié(e)s ont bénéficié du soutien de plusieurs organisations syndicales ainsi que de la nouvelle présidente de la FTQ, Magali Picard. « Neuf mois à la rue, c’est assez ! La SQDC doit revenir à la table de négociation et déposer des offres raisonnables et acceptables. Les travailleurs et travailleuses doivent être fier(e)s de leur employeur, de travailler pour cette société d’État. Mais actuellement, force est de constater que ce n’est pas le cas. Le premier ministre a le devoir de rappeler à l’ordre la société d’État », a affirmé celle-ci.
Rappelons que les 300 employé(e)s représenté(e)s par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) sont en grève depuis le 19 mai 2022. Ces personnes salariées gagnent, à l’embauche, seulement 17 $/h. Plus de 60 % d’entre elles sont surnuméraires et ne jouissent que de peu d’avantages sociaux.
En ce qui concerne la négociation, c’est le calme plat. Le 6 décembre dernier, la partie patronale a déposé une offre globale au syndicat. Celui-ci l’a présentée lors des assemblées générales. C’est à plus de 94 % que les membres dans 26 succursales ont refusé cette offre, dont 17 à l’unanimité.
« Si on veut que le Québec devienne aussi riche que l’Ontario, il faudrait que la SQDC offre des salaires décents. Nous, nous sommes disponibles pour négocier. Nous souhaitons retrouver nos emplois, mais également vivre dignement de notre travail », a déclaré David Clément, président du Syndicat des employé(e)s de la SQDC (SCFP 5454).
Il est important de mentionner que la SQDC est une société d’État très rentable. L’année dernière, c’est plus de 200 millions de dollars qu’elle a versés dans les coffres de l’État québécois, et ce, malgré une baisse des ventes.
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