« Le résultat du vote de ce vote de grève est bien plus qu’un simple chiffre : il s’agit d’une réponse directe au refus de VIA Rail de négocier de façon équitable, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Nos membres ont montré qu’ils étaient unis, déterminés et prêts à prendre les mesures nécessaires pour préserver les bons emplois et le service ferroviaire public. »
Les comités de négociation du syndicat affirment que l’employeur persiste en maintenant ses demandes pour des concessions majeures à la table de négociation, et ce, malgré plusieurs appels du syndicat pour obtenir le retrait de ces concessions. L’employeur se borne également à éviter de fournir une réponse sur les propositions financières déposées par le syndicat au début du mois de mai.
« Nous cherchons à obtenir une convention collective juste, pas à faire la grève, a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. VIA Rail doit cependant comprendre que nos membres n’accepteront pas de concessions ni les tactiques visant à retarder le processus. C’est maintenant le moment de conclure une entente. »
Les deux parties devraient reprendre les négociations le 26 mai dans le cadre du processus de conciliation fédéral en cours. Le processus de conciliation prendra fin le 31 mai et sera suivi d’une période de réflexion de 21 jours. Unifor sera alors en position de déclencher une grève légale à compter du 22 juin 2025.
Unifor représente plus de 2 500 travailleuses et travailleurs de VIA Rail, notamment le personnel de service à bord, les équipes responsables de l’entretien, les agentes et agents du service à la clientèle, le personnel exerçant un métier spécialisé ainsi que les employées et employés administratifs. Le Conseil 4000 représente 1 800 travailleuses et travailleurs des stations, centres d’appels, bureaux administratifs et du service à bord, tandis que la section locale 100 représente 700 membres du personnel exerçant des métiers spécialisés ainsi que mécaniciennes et mécaniciens.
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