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Syndicalisme

Les syndicats de Québec affiliés à la FIQ dénoncent la violence organisationnelle dont sont victimes les professionnelles en soins

QUÉBEC, le 15 nov. 2019 - Les présidentes des trois syndicats affiliés à la FIQ dans la région de la Capitale-Nationale, Nancy Hogan, présidente du Syndicat interprofessionnel du CHU de Québec (FIQ-SICHU), Patricia Lajoie, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale (FIQ-SPSCN) et Jonathan Tremblay, président par intérim du Syndicat interprofessionnel de la santé de l’IUCPQ (FIQ-SIIQ) ont déposé aujourd’hui trois griefs syndicaux visant à dénoncer le harcèlement psychologique et organisationnel exercé par le CHU de Québec, le CIUSSS de la Capitale-Nationale et l’IUCPQ à l’endroit des professionnelles en soins.

« Depuis trop longtemps, les employeurs obligent nos membres à faire des heures supplémentaires obligatoires de façon récurrente à tel point que c’est devenu leur principal mode de gestion. Pourtant, ce recours ne devrait être utilisé que pour des situations urgentes ou exceptionnelles », dénoncent les porte-parole syndicales. Les syndicats estiment qu’il s’agit de violence organisationnelle en raison du caractère quotidien, voire permanent de ce recours alors que les professionnelles en soins sont continuellement interpellées et contraintes de faire des heures supplémentaires.

« À l’aube du 24 heures pour la qualité et la sécurité des soins que tiendra la FIQ partout au Québec, du vendredi 15 novembre à 16 h au samedi 16 novembre à 16 h, les professionnelles en soins de la région de Québec en ont assez et veulent pouvoir faire une journée normale de travail », indiquent les présidentes. La journée du 8 avril dernier avait donné raison aux syndicats alors que les employeurs avaient réussi à limiter le recours aux heures supplémentaires obligatoires, mais cela n’aura duré qu’une journée, puisque les employeurs ont repris dès le lendemain leurs mauvaises habitudes de gestion.

En plus du recours abusif aux heures supplémentaires obligatoires, communément appelées TSO, les professionnelles en soins se retrouvent régulièrement dans l’obligation de donner des soins à un nombre trop élevé de patient-e-s en raison d’absences non remplacées ou d’effectuer des tâches d’un autre titre d’emploi. Pour les syndicats, ces modes de gestion doivent disparaître, car ils sont néfastes pour les professionnelles en soins et pour la qualité et la sécurité des soins dispensés aux patient-e-s.

Les trois griefs syndicaux sont appuyés par des centaines de griefs individuels déposés par les syndicats concernant les heures supplémentaires obligatoires.

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