« Nous sommes sérieusement inquiets, déjà on a des mises à pied, et on pense que si rien ne bouge rapidement, ce sont d’autres emplois qui seront perdus », a déclaré Ronald Nantel, représentant national d’Unifor.
État de la situation
Depuis janvier dernier, la scierie de Maniwaki a déjà perdu un quart de travail entraînant la mise à pied d’une trentaine de travailleurs. Le syndicat craint qu’à plus long terme l’ensemble des activités de la scierie ne soit compromis. Éventuellement, ce sera la papetière de Gatineau qui sera impactée par un manque d’approvisionnement en copeaux. L’usine de Gatineau emploie 90 travailleurs syndiqués.
La problématique
Le problème récurrent dans la région est la stabilité de l’approvisionnement en bois. Sachant que la situation est particulièrement complexe dans la région, le syndicat Unifor déplore que le gouvernement ne mette pas plus d’énergie au dossier. Avant de pouvoir effectuer les travaux de récolte, il faut absolument obtenir les ententes nécessaires avec les communautés autochtones de la région. « Ça n’a pas de sens, toute cette inaction impacte en chaîne l’industrie en forêt, le transport, la scierie et la papetière. Ce sont des centaines d’emplois dans des régions qui ne peuvent pas se permettre d’en perdre. Nous en appelons à une action énergique et ferme du gouvernement afin que des négociations intensives permettent d’en arriver à des ententes », a demandé pour sa part, le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.