Édition du 23 avril 2024

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Négociation des responsables d'un service de garde - La ministre de la Famille annule la journée de négociation prévue aujourd'hui (CSQ)

MONTRÉAL, le 17 oct. 2014 - Les responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) reçoivent mal la décision de la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, d’annuler la journée de négociation qui était prévue à l’agenda aujourd’hui, sous prétexte de la tenue de grève rotative des RSG. Compte tenu de la fermeture de la ministre, les RSG de la FIPEQ-CSQ tiendront une journée nationale de grève lundi, le 20 octobre prochain.

Incohérence de la ministre de la Famille

La FIPEQ-CSQ dénonce l’incohérence de la ministre de la Famille et questionne sérieusement sa volonté réelle de régler le dossier. Notons qu’elle a invité toute la semaine les RSG, dans ses sorties publiques, à se rasseoir à la table de négociation, et ce, malgré le fait que ces dernières ne l’aient jamais quittée.

« Le comportement de la ministre de la Famille à la table de négociation est tout à fait incohérent avec les propos qu’elle tient dans les médias. Elle dit vouloir négocier, que les discussions se passent à la table, mais refuse de nous rencontrer sous prétexte de la tenue de notre grève rotative, dénonce Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ. Pour nous, il est important de négocier avec ouverture et nous invitons la ministre à en faire de même afin de trouver des solutions concrètes », ajoute-t-elle.

La FIPEQ-CSQ : toujours prête à négocier sérieusement

Les responsables d’un service de garde en milieu familial sont catégoriques sur les objectifs qu’elles poursuivent et invitent la ministre à prendre en considération la réelle valeur du travail qu’elles effectuent au quotidien. De plus, elles dénoncent l’attitude de la ministre qui prend la grève rotative comme un faux prétexte pour bloquer la table de négociation.

« Au Québec, c’est un DROIT reconnu par les lois du travail de se mobiliser et de manifester, affirme Kathleen Courville. Nous utilisons l’équivalent d’une journée de grève et la ministre bloque la table pour une semaine », conclut-elle.

Notons que les RSG du Québec tiendront une journée de grève nationale le 20 octobre prochain et que deux rassemblements majeurs s’organisent simultanément dans les villes de Montréal et Québec.

Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2013 et qu’elles ont déposé leurs demandes monétaires le 13 juin dernier. La demande prioritaire des revendications monétaires est la rémunération des 50 heures réellement travaillées.

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