Dès le début des négociations, à l’automne 2024, l’Alliance syndicale a clairement exprimé à toutes les associations patronales que l’objectif était d’arriver à une entente négociée entre les parties rapidement, afin que les travailleurs et travailleuses obtiennent leur augmentation salariale dès le premier jour de la nouvelle convention collective, soit le 1er mai 2025. Pour ce faire, l’Alliance syndicale a utilisé les outils mis à sa disposition, tels que les services de la conciliation et de la médiation. Lorsqu’il y avait une bonne volonté de négocier, les objectifs ont été atteints. En effet, l’Alliance syndicale a conclu des ententes - dans les délais souhaités - dans les trois autres secteurs de l’industrie, ce qui représente 80% des heures travaillées dans la construction. Pourquoi les négociations achoppent-elles donc dans le secteur résidentiel ? C’est à l’APCHQ de faire la démonstration qu’elle veut un règlement négocié. Maintenant.
Le 21 mai prochain, l’Alliance syndicale de la construction obtiendra le droit de déclencher la grève. Les cinq syndicats qui composent l’Alliance ont obtenu un mandat de grève de leurs membres respectifs et n’hésiteront pas à l’utiliser s’il s’avère le moyen le plus efficace pour s’assurer que les travailleurs et travailleuses de la construction résidentielle récupèrent le pouvoir d’achat perdu.
Prochaines étapes
L’Alliance syndicale attend une réponse positive de l’APCHQ pour participer à des négociations éclair dans les prochains jours, afin qu’une entente soit conclue d’ici au 21 mai prochain, à 9h. Si l’intensification des négociations n’a pas lieu d’ici là, tous les moyens de pression seront considérés par l’Alliance syndicale, incluant la grève.
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