« Les séances de négociations des derniers jours n’ont pas permis de bonifier suffisamment les offres de l’employeur pour éviter la tenue de ces premières journées de grève. Ce premier débrayage aura un impact majeur sur les activités de pêche qui débutent dans les réserves fauniques. Avec des salaires entre 16 et 17 dollars de l’heure, nos membres sont prêts à aller jusqu’au bout pour améliorer leur sort. Si le gouvernement Legault souhaite éviter une escalade des moyens de pression et nuire davantage aux activités de plein air au Québec, les offres salariales devront être rapidement bonifiées », affirme Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons que les travailleuses et les travailleurs se sont prononcés à 88,8 % pour exercer des moyens de pression lourds pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève générale illimitée au moment opportun.
La convention collective pour quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023.
Le SFPQ représente les établissements suivants en négociation :
– Les parcs nationaux ;
– Les réserves fauniques ;
– Le Manoir Montmorency ;
– Le Parc de la Chute-Montmorency ;
– Le siège social ;
– Les campings ;
– Les centres touristiques ;
– Le Gite du Mont-Albert ;
– L’Auberge de montagne des Chic-Chocs ;
– L’Auberge de Port-Menier ;
– L’Aquarium du Québec
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