« Le Parc olympique, c’est un emblème de Montréal. Avec cette entente, on se donne les moyens de continuer de prendre soin de cette institution », explique Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.
« Les travailleuses et les travailleurs du Parc olympique ont fait la démonstration que se tenir debout, ça paie. Je leur lève mon chapeau pour leur persistance », félicite Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« Dans les dernières semaines, nous avons enfin senti une réelle volonté de négocier de l’employeur. Ça aurait été bien que ça arrive plus tôt, mais les membres sont satisfaits des gains qu’ils ont faits comme la protection des emplois en cas d’évènements majeurs, l’amélioration de la procédure de règlement des griefs et l’amélioration des mécanismes du comité mixte d’évaluation des emplois », expliquent Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN) ainsi que Kathrin Peter, vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN).
Les salarié-es obtiennent également une bonification des vacances et une prime de fidélité.
« Tenir la minute de plus, ça permet de gagner, mais ça permet de tisser des liens de solidarité entre les travailleuses et les travailleurs. Les syndicats sortent de cette négociation plus forts », conclut Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
Les syndiqué-es avaient fait la grève le 31 mars dernier et conservaient un mandat pour quatre autres jours de grève en poche. L’entente de principe a été adoptée par les syndicats des bureaux-techniques, de l’accueil, des métiers et des professionnel-les. Le syndicat du Centre sportif et celui de la Tour de Montréal procéderont au vote dans les prochaines semaines.
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