« C’est un triste anniversaire qu’on souligne aujourd’hui. Attendre si longtemps pour recevoir des sommes dûment négociées, c’est tout simplement inacceptable. Nos membres sont à bout. Ces retards traduisent un mépris flagrant pour les engagements pris et envers les personnes qui font vivre le réseau au quotidien », dénonce Robert Comeau, président de l’APTS.
Des primes manquantes, des erreurs d’application et des délais injustifiés pour payer des sommes rétroactives se multiplient, prolongeant la grogne et l’incertitude des professionnel•le•s et des technicien•ne•s, qui attendent toujours des montants importants qui s’accumulent depuis l’an dernier.
« Après tout ce temps, comment les gens pourront-ils s’assurer que toutes les sommes qui leur sont dues ont bien été versées ? C’est un immense cafouillage. Nos membres sont fier•ère•s d’offrir des services à la population, on s’attend à ce que leurs employeurs les traitent mieux que cela en retour », ajoute-t-il.
Ces primes négociées en 2023 pour reconnaître les efforts des personnes travaillant dans des conditions difficiles — quarts de soir, de nuit, de fin de semaine, CHSLD, protection de la jeunesse, clientèles avec troubles graves du comportement ou en psychiatrie, par exemple — sont essentielles pour la rétention du personnel et la qualité des services offerts à la population.
L’APTS exige que Santé Québec assume ses responsabilités et agisse dès maintenant pour que les établissements du réseau de la santé et des services sociaux s’acquittent de leurs obligations envers leur personnel. Il est temps de verser les montants dus, avec intérêts légaux, et de mettre fin à cette gestion chaotique une bonne fois pour toutes.
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