Pour l’APTS, les reculs proposés par le gouvernement sont importants et menacent la qualité des services. Parmi les reculs, citons la volonté patronale d’augmenter la disponibilité et la flexibilité du personnel, de même que ses déplacements. Également, nos vis-à-vis veulent multiplier davantage les programmes d’optimisation et de réorganisation qui essoufflent les professionnels. Par contre, pas un mot en ce qui concerne la protection de l’intégrité psychologique de nos membres et rien pour assurer un meilleur développement des compétences.
« Nos membres sont raisonnables, ils ne demandent qu’à négocier de bonne foi, ajoute la présidente. Toutefois, un règlement sera difficile à obtenir sans la reconnaissance de leurs compétences, sans le respect de leur intégrité et de leur autonomie professionnelle, et sans du répit lorsqu’ils tombent au combat, victimes de la pression énorme qui pèse sur leurs épaules. Pour le moment, le gouvernement n’a que plus d’optimisation, de maximisation et de flexibilité à outrance à leur offrir. Nous ne pouvons accepter cela. »
« Ce sont des attaques frontales aux régimes de protection de nos membres, obtenus de haute lutte. Le gouvernement comprime et coupe à tout va et demande ensuite aux salariés d’en offrir toujours plus, de rester plus longtemps au travail, de se déplacer sur de plus en plus longues distances avec de moins en moins de moyens. Les offres patronales ne font que fragiliser davantage les fondations déjà ébranlées du réseau de la santé et des services sociaux, alors que nous avons besoin de les renforcer avant que ça ne s’écroule. Ce n’est pas tenable », de conclure Carolle Dubé.
Les membres de l’APTS se prononceront sur les offres patronales en conseil général les 10 et 11 juin prochains.