Pour le SCFP, le processus de consultation des derniers mois a été constructif et en partie fructueux, mais le résultat reste à être amélioré.
« Il y a eu de l’écoute lors de nos pourparlers avec la Régie des rentes du Québec. Un consensus était même envisageable. Malheureusement, nous avons manqué de temps pour compléter le travail. Nous aurons des propositions à faire valoir en commission parlementaire et nous espérons continuer à le faire dans un climat d’ouverture », selon Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec.
« Par exemple, nous avions proposé que là où des fonds de stabilisation ont été créés, leur valeur fasse partie de l’actif aux fins d’évaluation du déficit. Il s’agissait là d’une façon de reconnaître les efforts déjà faits par nos travailleurs et là-dessus, nous avons été entendus », a souligné Denis Bolduc.
« Nous poursuivrons nos efforts pour que les employés du secteur universitaire soient le moins pénalisés possible en cas de restructuration forcée. Ironiquement, aujourd’hui même, on apprend que l’ancienne rectrice de l’Université McGill toucherait des prestations de retraite de près de 371 000 $ par année », a-t-il observé.