« Nous accueillons favorablement, mais avec prudence, la décision du ministre. Il ne faut pas oublier que dans certains centres de services scolaires, le couperet est déjà tombé. Des travailleuses et travailleurs se sont fait montrer la porte et le service aux élèves a été affecté négativement », d’affirmer Marie-Claude Arbour, coordonnatrice du secteur de l’éducation du SCFP-Québec.
Au cours des dernières semaines, le secteur de l’éducation et le SCFP-Québec se sont mobilisés avec d’autres partenaires syndicaux et groupes civils pour dénoncer et manifester leur désaccord.
« C’est dans ces situations que nous voyons l’importance des mobilisations. Le gouvernement de la CAQ doit comprendre que l’éducation n’est pas une dépense, mais bien un investissement. Nous souhaitons que cette expérience soit un moment d’apprentissage pour notre ministre : les décisions précipitées, ce n’est jamais une recette gagnante », d’expliquer la présidente du secteur de l’éducation du SCFP-Québec, Michelle Poulin.
Malgré cette bonne nouvelle, la colère persiste. « Les parents et les travailleuses et travailleurs demeurent méfiants. Le gouvernement devra redoubler d’efforts pour rebâtir la confiance et prouver que l’éducation est une priorité de la CAQ. Pour l’instant, le tout s’apparente à une tentative de lancer de la poudre aux yeux », de mentionner Michelle Poulin.
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