Bien que les travailleurs de Bombardier membres d’Unifor sont à l’emploi de la division de finition et non pas celle de la CSeries, ils ne sont donc pas touchés directement. Malgré tout, l’annonce de ce matin vient soutenir l’entreprise et assurer du coup sa stabilité financière. Le syndicat se réjouit particulièrement du fait que des garanties ont été données par Bombardier afin de conserver le siège social ainsi que les activités de productions et d’ingénierie au Québec, et ce, pour une période minimale de 20 ans. Pour le syndicat, il importe que ce soit les emplois qui bénéficient en premier lieu des investissements publics.
Le syndicat considère qu’un investissement permet aussi de protéger, dans une certaine mesure, les deniers publics puisque les perspectives de récupérer les sommes en plus des profits sont bien réelles. Bien évidemment, des pertes sont aussi possibles « mais dans le contexte où des milliers d’emplois de qualité et bien rémunérés en dépendent, avec toutes les retombées en taxes et revenus pour le gouvernement tout autant que les retombées dans l’économie, nous pensons que le risque en vaut la peine », a indiqué le dirigeant syndical.
Unifor représente près de 1 700 membres dans les usines de Bombardier à Montréal.